Dans le cadre de mon taf, cela fait une bonne année que l’on organise un processus assez complexe de traductions et localisations dans des langues diverses. Ca a commencé par le japonais, le français, puis le chinois, et maintenant l’allemand et le russe. L’année prochaine devrait voir l’éclosion des versions italiennes, espagnoles, coréennes et suédoises.
Pour cela nous faisons appel à une boite qui nous fournit des gens compétents dans les différentes langues. Or, et c’est apparemment général, nous n’avons eu pour le moment que des femmes. Il s’agit à chaque fois de jeunes femmes originaires des pays en question, et c’est l’occasion de rencontres extrêmement stimulantes comme avec Kyoko pour le japonais, Emilia pour le russe ou Wei pour le chinois. Nous échangeons pas mal sur leurs pays, la France, l’amour du français évidemment qui est souvent leur point commun. Et c’est marrant de voir qu’elles communiquent entre elles dans cette langue étrangère qui devient alors la langue que nous utilisons donc tous pour échanger des opinions ou papoter autour d’un café.
Outre cela, cette présence féminine ravit mes collègues mâles qui se plaignent d’une entreprise trop faiblement pourvue en la matière. Mais bon, moi j’m en fous des gonzesses, j’veux d’la bite putain ! :mrgreen:
Aujourd’hui, nous faisions justement un point sur les différentes localisations à venir en 2006, et donc il s’agit à présent de dégoter des traductrices pour l’italien, le coréen, l’espagnol et le suédois. Je sentais déjà poindre les envies libidineuses de mes ingénieurs informaticiens préférés en entendant le mot : italienne, espagnole, suédoise ou coréenne. Donc j’ai ajouté en rigolant : « C’est pas juste, il faut qu’on leur demande au moins un mec. J’en ai marre des nanas moi, y’a jamais de mec pour moi. C’est trozinjuste !!! ». Du coup mon boss me prend au mot pour rire : « Bon ok, et lequel alors ? ». Je réponds du tac au tac : « Je veux un suédois ! Parce que vous vous extasiez sur les suédoises mais moi je vous dis pas les canons que j’avais rencontrés à) Stockholm. ».
Et voilà que mon boss prend son téléphone, et compose un numéro. Il met en mains-libres.
Allo D. ?
Ouai c’est LeBoss de LaBoâte
Dis moi je voudrais te soumettre blablablablablabla (tractations classiques… business business, combien tu me fais ?)Et sinon, j’ai juste une demande spéciale de Mathieu. Il nous faudrait un mec pour le suédois.
(Là se mec se met à rire en disant : « tu plaisantes ? ».)
Non, non, je ne rigole pas.
Et plutôt dans le genre garçon sensible si tu peux, c’est important.
(Et là, on ne peut pas arrêter le mec tellement il se bidonne derrière son combiné. Je pense qu’il n’avait jamais eu telle requête.)
Moi j’étais cramoisi, comment a-t-il pu oser ?! Mais voilà, j’ai un boss assez génial et open, il faut le reconnaître. Mais bon au final, l’autre a dit qu’il allait voir ce qu’il pouvait faire pour nous (pfff tu parles, je vais encore me retrouver à former une suédoise adorable).
Perso, j’ai d’assez bons souvenirs d’Erik Svensson, le chroniqueur d’Union Libre, l’émission de l’insupportable Christine Bravo. Je me demande s’il fait un truc en ce moment, sinon j’aurais un job pour lui… Mon dieu qu’il était rhaaaa lovely ce garçon !!
Oh ben la charmante Christine et son rire hystérique ! Comment peux-tu ? Pour le chroniqueur suédois, je te rappelle qu’il s’est marié durant le temsp de l’émission et qu’il a procréé avec son épouse. Je sais, je sais. On m’objectera que les Bi ça existent. Les hétéros purs et durs aussi ca existent ! Et heureusement, qu’ils sont là pour nous fabriquer de gentils et jolis pédés et lesbiennes.
argh ! quelle classe ! si mon boss pouvait me dégoter un stagiaire italien et sensible… humfff
Hann la chance d’abord un bon patron !
Quoique ça devait être bien marrant la scène tléphonique ! ;)
Gros bisous p’tit loup !
oulaaa je rectifie, je mettais pas relu …
alors :
– d’avoir
– téléphonique
oulaaaa je perds mon français mdrr :
– je m’étais *
( la honte ! lol )
Souvenirs, souvenirs… Lorsque je prenais des cours d’anglais en formation continue, les professeurs changeaient à chaque cours, mais je n’avais jamais celui qui me plaisait. J’ai demandé et j’ai eu ce que je voulais. Et c’est ainsi que D. et moi avons pratiqué, non pas l’anglais, mais le français, pendant plus de trois ans…
Ah bon il était hétéro le Suédois ?! Pfff…. Il avait des dents parfaites, probablement lavées avec de la lessive tellement elles étaient blanches…
Par contre le Portugais… Suis sûr qu’il en était ! :redface:
“Mais voilà, j’ai un boss assez génial et open”
veinard… :doute:
chui écroulée :mrgreen:
Moi z’aussi j’veux être localisé par un suédois :love:, comme Matoo !…y a pô d’raison, je bosse aussi pour l’Europe !!! Et pis j’aurai rien contre un bel Italiano…
Rejoignez l’ALFA (Association de Localisation des Français par les Autres) !!!
Trouver un homo dans le domaine de la tradal ça devrait pas être super super difficile. Je connais le domaine, je suis traducteur-interprète, et durant ma formation, tous mes camarades étaient soit des filles soit des homos. Question de génétique sans doute. J’ai fait un stage dans un bureau de trad qui employait nottament un superbe brésilien (mmm Octavio). Si d’aventure tu as besoin d’un traducteur pour une localisation dans des langues européennes, j’ai des contact avec de jeunes mec forts en langues (héhé) un peu partout.
si tu croise ce beau suédois, tu le l’empacte et tu me l’expédi en alsace après que tu en ais plus besoin:-)
Ton boss t’a battu à ton propre jeu. Très fort, ça c’est du management!
Les critères de sélection passe par des chemins délicats !
Imaginez, de l’astrologie, aux questions intimes ! Mais une chose est sure, c’est que dans le domaine de la traduction, nous trouvons des propositions à tous les prix. J’ai même eu une demande ou le traducteur voulait en plus un pourcentage assez élevé sur chaque du texte qu’il avait traduit. Argument ” chaque traduction est une interprétation, donc une création qui mérite les droits d’auteur ” alors qu’il facturait la traduction au mot d’un livre entier !
Décidément tout le monde veut me piquer Erik. Pourquoi vous ne faites pas votre choix dans la vapeur (j’ai failli mettre la laverie) de Call on me, Matoo n’est pas chien, alors. Bon d’accord E en caleçon ou moins sur le plateau de la 2 ce sont de bons souvenirs, j’ai bien aimé Illario aussi …
LOL