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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Livre 3 – III

Hippocrate, après avoir guéri bien des maladies, tomba malade lui-même et mourut. Les Chaldéens, qui avaient prédit la mort d’un grand nombre d’hommes, ont été à leur tour saisis par le destin. Alexandre, Pompée, Caïus César, après avoir tant de fois détruit de fond en comble des villes entières et taillé en pièces en bataille rangée de nombreuses myriades de cavaliers et de fantassins, finirent eux aussi par sortir de la vie. Héraclite, après d’aussi savantes recherches sur l’embrasement du monde, l’intérieur rempli d’eau et le corps enduit de bouse, trépassa. La vermine fit mourir Démocrite, et une autre sorte de vermine, Socrate. […]

Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.

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