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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

L’Amour des trois oranges

Ce soir, c’était la sortie à l’Opéra Bastille qu’avait concocté Kozlika. Etaient donc présents pour voir et écouter cet opéra : M le maudit, la dangereuse trilingue, Shaggoo et sa moitié, Vroumette et la sienne, Zvezdoliki, Gilda, Etienne et Vrai Parisien.

Les places à 9 euros c’est vraiment de la balle, évidemment ça donne un peu le vertige et un bon torticolis mais ça vaut carrément le coup. Cela place alors l’opéra à la portée tout ceux qui veulent s’y mettre.

« L’Amour des trois oranges » est un opéra de Prokofiev de 1921. L’histoire est celle d’un prince hypochondriaque et incurable qui va trouver dans la quête de trois oranges enchantées, dans la cuisine d’une méchante sorcière, le salut et l’amour. Mais on trouve une kyrielle de personnages secondaires et d’intrigues, avec des gens qui convoitent son royaume et veulent le faire mourir de langueur (une méchante fée, le premier ministre et la nièce du roi notamment), tandis que d’autres le soutiennent, comme Trouffaldino, qui essaie par tous les moyens de le faire rire.

Le thème principal et récurrent de l’opéra est assez connu et entraînant, mais manque de pot il ne vient que donner un peu d’énergie à une composition globale un peu molle et sans relief (à mon goût). Du coup, j’ai trouvé un manque de pèche et de lyrisme aux chants. Il s’agit plus de répliques quasiment parlées et qui tombent parfois complètement à plat. Ce n’est pas vraiment mon truc en fait… Je suis vraiment plus fan des oeuvres un peu plus troublantes et passionnelles, je crois que je suis résolument concierge (que je partage avec elle) dans mes goûts en la matière.

Par contre, j’ai beaucoup aimé le spectacle en lui-même, qui en plus a le mérite de ne pas s’éterniser (moins de deux heures). En effet, la mise en scène insiste énormément sur les aspects festifs et quasi-carnavalesques de l’opéra avec beaucoup de jongleurs, danseurs et amuseurs en tout genre. La production ne lésine pas sur les figurants et sur les effets spéciaux pour rendre un peu de la magie de l’oeuvre avec envol des personnages, pluies d’étincelle sortant des baguettes magiques, jonglages de couteaux, brumes mystérieuses… La réalisation apporte donc beaucoup à une musique (pourtant bien orchestrée à ce que je peux en juger…) qui ne m’a pas emballé, et permet de remarquablement servir l’histoire.

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