Sa mère, sa race, comment c’était de la balle ! :mrgreen:
Oui bon je sais, c’est un peu cavalier* comme critique, mais vraiment pour cette seconde tentative « entre blogueurs (et affiliés) » d’aller à l’opéra, je suis comblé ! Autant la fois dernière j’avais trouvé que cela manquait un peu de lyrisme, autant là… Mamma mia, il y en avait à l’envi !
« Rigoletto » de Verdi répond à toutes mes promesses et à tout ce que j’aime dans l’opéra. L’histoire est dramatique au possible, l’amour y est intense, ravageur et dévorant, les personnages candides, cruels, omnipotents, revanchards et corruptibles, et l’issue est la mort avec beaucoup de cris et de larmes. Aaaaah merveilleux !
Rigoletto est un vieux bouffon de cour avec beaucoup de pouvoir, et qui s’est mis à dos pas mal de courtisans. Il aide son maître, le Duc, qui est un coureur de gonzesses comme c’est pas permis. Rigoletto a un secret qu’il garde confiné chez lui : sa fille unique, la douce et ingénue Gilda, tenue à l’écart des hommes, de la connaissance et des dangereux queutards. Mais c’est sans compter l’assiduité du Duc qui suit la donzelle en sortant de l’église, et qui soudoie la duègne pour s’introduire dans la maison. Il se fait passer pour un étudiant sans le sou et fait les yeux doux à Gilda l’innocente petite.
Ensuite, les courtisans, qui pensent que Rigoletto cache une amante, décident d’enlever Gilda et l’amène au Palais où le Duc profite d’elle. Le bouffon décide alors de se venger, et demande à un affreux spadassin de s’en occuper. Ce dernier offre sa soeur au Duc pour l’attirer dans son repaire, et ensuite l’occire, tandis que Rigoletto montre la scène à sa fille pour qu’elle renonce à son amour pour le (trou)Duc. Mais Gilda est vraiment vraiment vraiment amoureuse de son Don Juan… et elle va le prouver jusqu’au bout.
Autant j’ai eu un peu peur au début… Un peu mou dans les voix, les interprétations et même la musique. Et puis, j’ai été déçu par le fait que lors de la première scène l’orchestre ne joue pas, mais c’est un enregistrement. Heureusement c’est l’unique fois où cela arrive. Et puis au bout de quelques minutes, Rigoletto arrive et les choses se décantent. Le Duc est aussi plutôt bon, et Gilda assure carrément. Rapidement l’action se met en place, et j’ai été emporté par l’excellence de l’opéra. Superbes décors, magnifiques costumes, bonne mise en scène, quelques airs qui sont plus que connus, personnages inspirés et qui jouent vraiment en plus de pousser la chansonnette et qui procurent leur lot de frissons et d’émotions. Bref, j’ai été enchanté et conquis par ce spectacle.
L’avis des copines : Kozlika, Shaggoo.
*T’as vu cette private joke que je te fais là un peu… ? ;-)

Eyh, mais tu triches, ce n’est pas une photo que tu as prises le jour J. Allez avoue, tu l’as chipé où ?
Je me suis pas pris la tête ! http://www.operadeparis.fr/Saison0506/Spectacle.asp?Id=862 :rigole:
Euh… quand l’orchestre (celui qui est dans la fosse et donc que tu vois) ne joue pas dans la première scène, cela ne veut pas dire pour autant que c’est enregistré. C’est la musique de scène (un orchestre dans les coulisses que tu ne vois pas par contre) qui joue…:boulet:
Un peu cavalier hein ? ;-)
Et ce MMS alors, il est arrivé à bon port ? Avec mes bisous ?
“Le Duc est aussi plutôt bon” dis-tu ? Avoue : tu avais bu avant l’opéra. Bon, il n’est pas aussi mauvais que Monterone, mais tout de même… :gne: