Si l’un des Dieux te disait : « Tu mourras demain ou, en tout cas, après-demain », tu n’attacherais plus une grande importance à ce que ce soit dans deux jours plutôt que demain, à moins d’être le dernier des rustres, car qu’est-ce que ce délai ? De même ne crois pas que mourir dans beaucoup d’années plutôt que demain, soit de grande importance.
Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.
Pas tout à fait d’accord avec Marc-Aurèle, j’espère qu’il ne m’en voudra pas…Une journée de répit, c’est à la fois pas beaucoup et énorme…La question est : que ferais-je demain si je devais mourir après-demain? Mettre en ordre mes affaires pour ma succession? (Qu’ils se débrouillent, merde!) Passer la journée à faire l’amour?(oui mais avec qui?) Respirer à fond tout seul dans mon coin? (Histoire de faire le plein d’air pur, on ne sait pas s’il y a de l’oxygène en enfer) Faire la fête avec mes amis (mais en ai-je vraiment? ) Devenir croyant? Lire d’un seul trait la Bible ou le Coran? (un peu tard…) Bof, finalement, pourquoi remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même?
Si je devais choisir le jour de ma mort, je choisirais plutôt le lendemain. Geluck :lol:
Et toi Matoo, tu en ferais, de ta dernière journée ?
Tu en ferais quoi*, pardon :dodo:
Absolument aucune idée. Mais alors vraiment. :pompom:
Moi je crois que je ferais la fête, que je me soûlerais et que je pousserai plusieurs grammes de coke dans mon pif. :p
> Ralph : entièrement d’accord, et par ailleurs, en tant que fonctionnaire, une certaine procrastination me destinerait naturellement à mourir le lendemain de ma mort. :cool:
> Zanzi
t’est fonctionnaire Arf:lol:
eh bien moi je prendrais l’avion avec fifille adorée destination Polynésie pour avoir jour de plus. je pense pas à la mort mais je suis obsédée par la vieillesse.
Bonne idée la Polynésie, mais compte tenu de la durée du trajet, je suis pas convaincu que la destination serait atteinte …Et mourir en avion, pas top…
moi je la trouve particulièrement censée cette pensée de ce bon vieux Marc-Aurèle… si on la prend comme une extension à l’infini.
Ben oui, on va tous mourir un jour. Peut-être que ce que Marc-Aurèle nous dit c’est que, en réalisant que nous allons de toute façon mourir, demain, après-demain, ou dans 60 ans, on n’accorde plus d’importance à ce que ça soit demain ou après-demain ou dans 60 ans.
Si un Dieu nous l’annonçait, cela n’aurait plus d’importance. Or, il n’y a même pas besoin qu’un Dieu nous l’annonce, nous le savons déjà : nous mourrons tous un jour. Alors, peut-être, cela n’a-t-il pas d’importance de toute façon ?
Quand à savoir ce que je ferais si je devais mourir demain, je m’en fous complètement.