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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Livre 4 – XLVII

Si l’un des Dieux te disait : « Tu mourras demain ou, en tout cas, après-demain », tu n’attacherais plus une grande importance à ce que ce soit dans deux jours plutôt que demain, à moins d’être le dernier des rustres, car qu’est-ce que ce délai ? De même ne crois pas que mourir dans beaucoup d’années plutôt que demain, soit de grande importance.

Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.

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  • Pas tout à fait d’accord avec Marc-Aurèle, j’espère qu’il ne m’en voudra pas…Une journée de répit, c’est à la fois pas beaucoup et énorme…La question est : que ferais-je demain si je devais mourir après-demain? Mettre en ordre mes affaires pour ma succession? (Qu’ils se débrouillent, merde!) Passer la journée à faire l’amour?(oui mais avec qui?) Respirer à fond tout seul dans mon coin? (Histoire de faire le plein d’air pur, on ne sait pas s’il y a de l’oxygène en enfer) Faire la fête avec mes amis (mais en ai-je vraiment? ) Devenir croyant? Lire d’un seul trait la Bible ou le Coran? (un peu tard…) Bof, finalement, pourquoi remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même?

  • > Ralph : entièrement d’accord, et par ailleurs, en tant que fonctionnaire, une certaine procrastination me destinerait naturellement à mourir le lendemain de ma mort. :cool:

  • > Zanzi
    t’est fonctionnaire Arf:lol:
    eh bien moi je prendrais l’avion avec fifille adorée destination Polynésie pour avoir jour de plus. je pense pas à la mort mais je suis obsédée par la vieillesse.

  • Bonne idée la Polynésie, mais compte tenu de la durée du trajet, je suis pas convaincu que la destination serait atteinte …Et mourir en avion, pas top…

  • moi je la trouve particulièrement censée cette pensée de ce bon vieux Marc-Aurèle… si on la prend comme une extension à l’infini.
    Ben oui, on va tous mourir un jour. Peut-être que ce que Marc-Aurèle nous dit c’est que, en réalisant que nous allons de toute façon mourir, demain, après-demain, ou dans 60 ans, on n’accorde plus d’importance à ce que ça soit demain ou après-demain ou dans 60 ans.
    Si un Dieu nous l’annonçait, cela n’aurait plus d’importance. Or, il n’y a même pas besoin qu’un Dieu nous l’annonce, nous le savons déjà : nous mourrons tous un jour. Alors, peut-être, cela n’a-t-il pas d’importance de toute façon ?
    Quand à savoir ce que je ferais si je devais mourir demain, je m’en fous complètement.

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