Livre 5 – XXVIII

— T’emportes-tu contre celui qui sent le bouc ? T’emportes-tu contre celui qui a l’haleine forte ? Que veux-tu qu’il y fasse ? Il a cette bouche ; il a ces aisselles, et il est inévitable que de telles dispositions fassent naître de telles exhalaisons.

— Mais l’homme, dit-on, possède la raison, et il peut, en y réfléchissant, parvenir à comprendre en quoi il est défectueux.

— Bonne réponse ! Ainsi donc, toi aussi tu possèdes la raison. Provoque alors par ta disposition raisonnable sa disposition raisonnable ; fais-le comprendre ; avertis-le. S’il entend, tu le guériras. Nul besoin de colère.

Ni tragédien, ni courtisane.

Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.

Dans la même veine que l’autre pensée que je commentais. “Ni tragédien, ni courtisane” et c’est vrai qu’il est tellement difficile de ne pas verser dans l’un ou l’autre…

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