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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

The passenger

Bon je me répète mais encore une fois, je ne vois pas pourquoi ce titre n’a pas été traduit. Et plus singulièrement, j’ai du mal à comprendre sa signification après avoir vu le film…

Ce film est assez déconcertant, mais au final très bien goupillé, et surtout fourmillant de qualités. Déjà formelles, puisque le réalisateur, en tant que photographe, nous régale de plans à l’image absolument superbe. Une beauté donc qui se dégage des paysages filmés, mais aussi dans la manière dont il découvre ses personnages et les « anime ». Par contre, il s’agit d’un film très personnel et à l’abord un peu abrupt dans ce qu’il mélange les genres et brouille les pistes. Entre style marqué et maladresses de première oeuvre… on hésite un petit peu. Le film est tourné à la fois au Japon et au Canada, et on retrouve certaines marques de films asiatiques, tout en étant « réconforté » par une manière de tourner plus occidentale.

L’histoire est un peu lente à démarrer, et surtout il faut attendre un certain temps avant de comprendre ce qu’il se passe vraiment… Un vieux yakuza se fait rouler par un certain Tanner, qui lui dérobe une grosse somme d’argent, et s’enfuit au Canada. Le yakuza envoie alors un ancien amant de sa fille, Kohji (joué par le superbe Yusuke Iseya), qui vit de larcins et de prostitution. Le film alterne donc entre les deux pays, avec d’un côté, au Japon, une relation singulière entre le yakuza, sa fille et certains membres de la pègre. Et d’un autre côté, au Canada francophone, le tueur qui part sur les traces de Tanner, et rencontre notamment son ex-femme (excellente Gabrielle Lazure).

Je parlais de maladresses car par moment on se perd un peu dans une réalisation qui s’alourdit artificiellement, tandis que l’on ne rend pas toujours facilement compte des changements de pays. Il s’agit à la fois d’une oeuvre très aboutie visuellement et à l’esthétique inattaquable, mais aussi un film qui souffre parfois d’un maniérisme accessoire. Malgré tout, les comédiens et comédiennes sortent vraiment du rang, et permettent de rendre le film intriguant et haletant. Yusuke Iseya notamment a vraiment quelque chose d’hypnotisant, et traverse le film avec beaucoup de charisme.

L’avis de la copine que j’ai croisée, et qui était à la séance juste avant moi : Niklas.

The passenger

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  • Tu auras remarqué que c’est vraiment captivant comme film : on en oublie le tremblement du sol à chaque fois qu’un RER passe sous les halles, soit toutes 2 minutes… ^^
    Et Kumi Kaneko powaaaa (d’ailleurs, depuis la rédaction de mon billet, le site du film a été réparé, j’ai pu récupéré 3 photos high def de la damoizelle :love:)

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