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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La Saison 2006 du cruising à Belle-Ile-en-Mer est lancée !

Je suis depuis samedi en week-end prolongé du 15 août à sur l’île bretonne de Belle-Ile-en-Mer. Nous sommes une dizaine de potes (beaucoup de pédés, et quelques filles, arf arf) pour une période plus ou moins longue dans la maison des parents de l’un d’entre nous. Et c’est simplement le grand pied interstellaire.

Et comme une image vaut mieux que de longs discours :

Plage du Dotchot à Belle-Ile-en-Mer

On rigole comme des baleines, et les activités alternent entre la PS2, des jeux de société, et du farniente bien mérité. On a surtout droit pour le moment à des journées ensoleillées très agréables, et connaissant la Bretagne, on en profite ! Nous sommes allés à la découverte de l’unique endroit indiqué par le Spartakus (nos amies hétéros n’y ont vu aucun inconvénient) : la plage du Dotchot. Il s’agit d’une crique dont l’étendue sablée ne peut être atteinte qu’après une descente vertigineuse d’une dizaine de minutes dans les rochers (la photo précédente est la vue de cette place d’en haut). Forcément, l’isolement et l’accès font que les naturistes et autres invertis s’y plaisent pour y batifoler avec gaieté.

Evidemment Belle-Ile n’étant pas un haut lieu de la gaytitude, on ne peut pas dire que l’endroit était bondé de jeunes éphèbes musclés aux corps huilés, mais plutôt de quelques curieux spécimens locaux. :mrgreen: Alors forcément quand à 8 pédés, dont quelques jolis damoiseaux, nous avons débarqué, on a pu se dire que nous avions lancé la saison de la drague au Dotcho !

Mais entre un hétéro au corps superbe et au sexe éléphantesque (carrément !) et deux pervers pépères qui nous suivaient partout où nous posions le pied, ça n’a pas été plus affolant que ça. Hu hu hu.

Cela me fait un bien fou de couper avec Paris, ne serait-ce que pour quelques jours. Même si le fait de me blinder mes week-ends comme cela a un double effet. D’un côté je bouge, je vois des gens, j’ai l’impression d’être en vacances, d’un autre côté ce ne sont que des succédanés, et je reviens au boulot chaque semaine encore plus crevé qu’avant. J’ai vraiment intérêt à négocier une coupure à la rentrée, sinon je vais craquer. Mais là pour le moment, je profite du soleil et de ses bienfaits, de l’amitié et de ses vertus, du rire et de ses propriétés curatives pour le blues.

Bon je vous laisse, on file à la plage ! :langue:

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