MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Déphasage

Je me réveille tant bien que mal, j’émerge d’une drôle de torpeur. Je ne voulais pas me coucher si tard, mais je n’ai pas résisté à l’appel de la couette. Après une bonne douche bien salutaire, je me suis étalé sur mon pieu et quelques secondes après je rejoignais déjà le pays des songes.

Je suis rentré vers 15h cet après-midi de ma journée de boulot d’hier ! Rien que ça ! J’ai fait une belle nuit blanche à bosser frénétiquement pour que tout soit prêt à 8h du matin ce matin. Et ensuite j’ai du finir quelques boulots urgents, et quand vraiment je puais trop le fennec et je sentais que j’allais m’écrouler, que je n’arrivais plus à aligner deux phrases et que la dyslexie me gagnait (mon clavier peut témoigner), je m’en suis retourné à mes pénates pour me reposer.

Impossible de lire avec cette fatigue évidemment, donc c’était forcément musique. Et comme je n’avais pas non plus mangé depuis hier midi, j’étais dans un rôle d’état. D’un côté beaucoup moins de stress, ce qui était certainement ce qui me faisait tenir depuis quelques jours, d’un autre une fatigue physique et nerveuse qui commençait à me miner. En quittant le boulot, j’ai juste appelé mÔman et Diego pour chouiner et faire mon intéressant. Maman a bien fait son job : « Ooooh mon pauvre chéri, mon petit biquet, tu veux pas venir te reposer un peu à la maison, je te ferai du pain perdu et des crêpes ? » (ça c’est de la môman de chez môman !).

Je rentre donc cahin-caha dans cette chaleur étrange. J’essaie de me souvenir de ce que j’ai fait hier soir, de qui j’ai vu, mais non c’est logique je n’ai vu personne. Et ce matin j’ai fait une pause à 7h pour voir le soleil se lever sur la Seine. Si je me pose, je m’endors, et si je m’endors c’est la merde. Je ne supporte pas de m’assoupir sans les transports, en plus ça me met dans une humeur exécrable. Donc je reste debout, moite et crasseux de ne m’être pas lavé, et d’avoir macéré dans mes fringues avec la tension nerveuse des dernières heures. Mon esprit divague comme si j’avais pris un truc. Je me sens comme dans un rêve, mais je suis éveillé. Ma logique se perd, et j’ai la sensation d’avoir la conscience en berne pendant des minutes et des minutes. La musique accomplit aussi son oeuvre et d’étranges ponts se créent entre Madonna et la Traviata (moi pédé ?) dans mon cortex embrumé. Et cette chanson de Hooverphonic qui me torture les méninges parce que parfois je ne tourne vraiment pas rond.

You’re the needle in my veins
Pleasure mostly ends in pain
Temptation is a part of us
But us is driving me insane
Now it’s time to make decisions
Yes ain’t easy but no’s too safe

Wake up


Hooverphonic – Wake Up

Je n’en peux plus d’être immobile, et je décide de rentrer à pied pour profiter calmement du climat clément (j’ai déjà dit que j’adorais les allitérations non ?). J’ai des idées bizarres de chez bizarres sur le chemin, mais alors d’un saugrenu qui me font rigoler tout seul dans la rue. Je fais un détour car j’ai envie de prolonger ce moment bizarre de flottement, de décalage, de déphasage, d’intouchabilité. J’avais quelques bouquins qui m’attendaient à mon espace Cityssimo (j’adore ce truc), du coup j’ai fait un crochet supplémentaire pour les récupérer.

Comme je l’ai écrit au début du post, je suis rentré, j’ai mangé un morceau. J’ai regardé par hasard le dernier épisode de la saison 1 de SATC.

Carrie (alors qu’elle vient de rompre avec Mr Big pour la première fois) : “And I realized I do have faith. Faith in myself. Faith that one day I’ll meet someone who will be sure that I was the one.”

Mode midinette ON !

Tiens, il devient quoi « Bradshaw » ?

Je me douche, et j’ai l’impression que ça dure des heures. Je me touche éhontément. J’adore ce gel douche à l’huile d’olive que mes parents m’ont ramené de vacances. Il laisse la peau douce et parfumée.

Je me pose sur mon lit, et je sombre.

Je me réveille. Il est 19h20. Que se passe-t-il ? J’ai tellement la tête dans le cul que j’ai une absence de quelques secondes ? Est-ce le week-end ? Le matin ? J’ai dormi 24 heures ? Pourquoi est-ce que je suis au pieu à cette heure là ?

Et puis je me souviens. Ah oui, ce truc tout con d’avoir passé la nuit à taffer. :mrgreen: Les choses sont redevenues claires et limpides, enfin plus ou moins.

Allez il faut que je me prépare pour aller mater la fin de Koh Lanta chez Marie, et puis passer à la Bouche de L’Enfer d’abord.

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