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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Block Party

Sur les conseils énergiques de M., je suis allé voir ce film documentaire de Michel Gondry. Il s’agit donc littéralement d’une « fête de quartier » qui est organisée par David Chappelle, un très célèbre comique black américain. Il met ainsi en place une gigantesque teuf dans un quartier de Brooklyn. Grâce à son influence et ses contacts, c’est un concert de rap bien pointu, et il invite aussi des gens de l’Ohio, dont toute une fanfare. Gondry l’a suivi avant, pendant et après sa teuf, et le réalisateur nous offre un fantastique voyage dans le « trip » de fou de Chappelle. Parfois jouissif, drôle et terriblement rythmé !

*Minute blonde* David Chappelle à ne pas confondre comme moi, ignare que je suis parfois, avec David LaChapelle, le célèbre photographe (un toubab !) qui a réalisé « Rize ». Mais du coup, j’ai été un peu perdu… « Mais il est pas blanc alors LaChapelle ? Dingueuuuuh ! Et qu’est-ce qu’il est drôle alors, je ne m’y attendais pas du tout ! » etc. Bref, j’ai compris à posteriori grâce à mes acolytes un peu mieux renseignés. *minute blonde – fin*

Gondry confirme son immense talent pour filmer, mais aussi son efficacité et les qualités qu’il déploie, pour faire de ce documentaire une oeuvre qui dépasse le simple cadre du compte-rendu factuel. On comprend bien le message de Chappelle, et son envie de participer à la cause black, de même que Gondry arriverait à faire aimer le rap aux plus réfractaires. Comme mes camarades, j’ai absolument accroché avec les deux divas : Jill Scott et Erykah Badu. Il faut vraiment les voir !! On a du mal à ne pas bouger dans son siège !

Evidemment, il faut aussi se coltiner les remerciements à Jésus (God bless America…), et les accès communautaristes un peu gênants (mais surtout pour nous français qui ne sommes pas habitués à ce genre de choses). Ce film est résolument un film sur la communauté black, mais avant tout un témoignage de l’immense popularité de David Chappelle, et aussi de toutes les bonnes vibrations qu’il arrive à instiller par son humour potache et ses valeurs plutôt positives et constructives.

Donc on se marre du début à la fin, et on bouge, et on est ému par les portraits des connus et des moins connus qui se succèdent. De Lauryn Hill qui retrouve les Fugees à des jeunes blacks d’une fanfare de l’Ohio, ou un couple de blancs déjantés qui habitent dans une baraque décrépite à deux pas du concert. C’est un film à voir, et il ne va plus rester longtemps à l’affiche. Ce Gondry, quel talent alors ! (Cocorico !)

L’avis des copines : Niklas, Olichou.

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