Bonheur de l’homme : faire ce qui est le propre de l’homme. Et ce qui est le propre de l’homme, c’est d’être bienveillant envers ses pareils, de mépriser les mouvements des sens, de discerner les idées qui méritent créance, de contempler la nature universelle et tout ce qui arrive conformément à sa loi.
Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.
oui donc l’homme ne vit que pour sa loi! et quel est donc la loi de chacun?
Mépriser les mouvements des sens ?
Je dis non, Marc-Aurèle, je dis non !
rien donc de plus utile à l’homme que l’homme, comme disait Spino !
Marco a raison, l’homme est fondamentalement bon. C’est la société qui l’a perverti… et comme la société c’est lui qui l’a créée. j’ai moins de certitude du coup.
de contempler la nature universelle et tout ce qui arrive conformément à sa loi, oui, mais tant que c’est dans la vie des autres… une fois que les lois de la nature s’appliquent a nous et à nos proches, on aurait plus quelque chose du fuyard affolé que de l’humain contemplateur, soudainement…
Et oui Marcel, l’homme n’est pas “bon de nature” (balivernes du XVIIIème)!
A l’état de nature, l’homme est un animal sauvage, qui en réfère donc à ses instincts. C’est la société qui le canalise (ou du moins en canalise la majorité !)
Faire ce qui est le propre de l’homme ? Donc le bonheur c’est defaire du savon ?
Désolé, mais moi je pense donc je m’essuie.
:lol: :boulet: :rigole:
Ouah, c’est le café philo ici !
:gne:
ça c’est le propre de l’homme du siècle de Marc Aurèle, pas de notre siècle à nous, hein ?? ça se saurait …
Bien joué, bien profond!
comme c’est curieux, ça s’apparenterait à la situation actuelle dirrait on…:petard: