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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde

Mein gott… encore plus long, encore plus chiant, comment est-ce possible ? Après un premier opus qui m’avait émerveillé par ses qualités en termes de scénario, personnages, effets spéciaux, aventures rocambolesques et originalité, le second présageait du pire et le réalisait en partie, mais c’est le troisième qui remplit toutes les conditions du ratage à plusieurs centaines de millions de dollars.

Tout ce qui avait fait le succès du premier est repris et usé jusqu’à la corde, ce qui fait que même les gags ne font plus rire, que les réparties tombent à plat, et que les gimmicks (les méchants pirates qu’on connait comme celui avec son oeil de bois et son comparse, ou les deux soldats anglais, le petit singe etc.) font à peine naître un rictus. Et cette histoire alambiquée à l’extrême, avec des raccourcis de dingue, des effets spéciaux à ne plus savoir qu’en faire mais qui ne font plus rien tant ils dégueulent à chaque plan, des retournements de situation incongrus, des personnages risibles et caricaturaux à l’extrême, etc. Et moi la black avec son accent des îles, elle me fait marrer même quand elle dit un truc terrible. Et puis merde, Calypso… Mouahahahah. Même Jack Sparrow perd de sa superbe, et radote les mêmes blagues et attitudes.

Bon sinon, si on met de côté le fait que ça dure presque 3 heures, c’est un bon divertissement, et on ne peut pas dire que le rythme n’est pas soutenu, ou que c’est un film lent et sans action. Non, non, y’a de l’action c’est vrai. Voilà pour la note positive.

L’avis des copines : [elle].

Pirates des Caraïbes, jusqu

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