MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Adieu veaux, vaches, cochons et pains suisses !

C’était mon dernier jour de boulot. Derniers au revoir et salutations aux collègues que je connais et fréquente depuis sept ans, ce n’était pas une petite chose pour moi. Et me voilà tout dépourvu, je commence lundi dans mon nouveau job, mais là je me sens comme tout fragile et à découvert. Comme quoi la culture d’entreprise m’avait bien imprégné les neurones ! :mrgreen:

Mais bon, ce que je vais regretter aussi c’est mon petit plaisir du matin (non pas celui-là), je veux parler de mon petit pain suisse de ma boulange de la rue Chevreul. Ah là là là, régulièrement je passais prendre ma viennoiserie, et je ne résistais pas à l’appel du pain suisse, car cette boulangerie fabrique les meilleurs pains suisses de l’Univers Connu.

D’ailleurs je ne sais pas ce qu’ils ont de suisse (mais s’ils viennent de là, alors bénie soit la Suisse) ces pains, mais je les adore. Vous savez, ce sont ces viennoiseries en pâte feuilletée, avec de la crème pâtissière et des pépites de chocolat. Mamma mia, comment c’est trop bon, sa mère, sa race, j’en peux plus ! Comment vous dire… La pâte n’est jamais trop cuite, elle reste souple mais croustillante quand même, la crème pâtissière est légère, fondante et terriblement parfumée, et surtout les pains sont blindés de pépites de chocolat. Le mélange des trois ingrédients me donne tous les matins des érections mentales faramineuses. Et je crois même que j’éjacule spirituellement sur le chemin, tandis que je déchiquette barbarement mon pain.

Souvent les pains suisses sont mal faits, enfin pas comme j’aime. Ils sont recouverts d’une couche de sucre ou de sirop qui colle aux doigts, ou alors la crème est écoeurante, et il n’y a pas assez de chocolat. Mais là le dosage et la qualité des denrées sont simplement parfaits, et j’adore jusque la crème qui a cuit sur le côté et qui a capturé ses bouts de chocolats fondants. Même la taille des viennoiseries est excellente, ni trop gros, ni trop petit, le parfait en-cas avant une dure journée de labeur.

Comme je n’arrive pas toujours très tôt le matin (ou même le « matin » devrais-je écrire), et que je ne suis pas le seul à être accroc (d’ailleurs la boulangère me confiait qu’elle ne revenait pas de ce succès, « il faut en préparer de plus en plus »), certaines fois je débarque et je me retrouve bredouille. Je me pointe juste devant la vitrine aux pains suisses, et normalement elle me dit bonjour, et me tend directement ma dose matutinale. Mais parfois, je suis comme un con, avec ma tête déçue, et elle me dit alors « Ah désolé, trop tard, y’en a plus… ».

Je n’y croyais plus ce « matin », quand je me suis pointé à 10h45, j’avais prévenu ma boulangère que je passerais la voir mon dernier jour de taf pour la saluer. « Y’en a plus hein des pains suisses ? » demandé-je alors que la vitrine était désespérément vide. Et voilà que cette merveilleuse jeune femme sort un petit paquet qui était mis de côté et précautionneusement emballé : « Pour votre dernier jour, je ne pouvais pas vous faire ça. Alors je vous en ai mis un de côté. ».

Eh bien, vous savez quoi, ça m’a fait un plaisir dingue !! J’ai trouvé ça adorable au possible, et puis j’ai pu déguster mon dernier pain suisse.

Putain comment c’est bon les pains suisses de la boulange de la rue Chevreul !! (Ah merde, c’est pour ça que je suis devenu une grosse vache… Zut, j’avais pas fait le rapprochement, arf arf.)

PS : Voilà une recette trouvée sur un blog qui indique que ce sont aussi des « pliés au chocolat ». Apparemment, ce serait une très bonne recette. Je mandate tout de suite mon pâtissier-cuisinier officiel pour me faire goûter ça !!!! Allez Choooooondrouné steuplééééé ???

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