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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Symphonies de Haydn et Bruckner par l'Orchestre Philharmonique de Vienne au Théâtre des Champs-Elysées

Ah là là, quel concert !! C’était la première fois que j’écoutais le Philharmonique de Vienne, dirigé par Riccardo Muti (il a un de ces balais dans le cul celui-là, terrible), et je suis resté estomaqué par ce que j’ai entendu. Vraiment c’est magique, merveilleux, fantastique ! Je rapproche cela d’un autre concert que j’avais aussi beaucoup aimé, il s’agissait de Mahler à Pleyel par le Philharmonique de Berlin.

J’y étais avec Laurent, et je vous conseille d’aller lire son billet, car il en parle avec une belle érudition et culture. Moi évidemment, je suis le béotien qui s’exprime plus basiquement sur ce que j’ai ressenti. Je connaissais déjà Haydn, et notamment la Symphonie N°99 que j’avais révisé pour l’occasion. Mais je n’avais pas eu le temps de me documenter ou d’écouter Bruckner, que je ne connaissais, je l’avoue humblement, que de nom. Il s’agissait là de la Symphonie N°2. D’ailleurs pour tout dire, je l’ai depuis achetée, tellement j’ai craqué.

J’aime beaucoup les symphonies pour leur ressemblance avec des films (je sens que je vais faire bondir, arfff), et parce qu’elles véhiculent énormément d’émotions. Chaque mouvement est une partie d’une histoire, et tous les instruments utilisés sont comme les différents acteurs ou les actions qui se déroulent. Ainsi je trouve qu’on a quasiment aucune difficulté à rentrer dans ces musiques, et à se laisser imprégner de leurs « narrations ». Et être en prise direct avec l’orchestre c’est une dimension particulière, ce sont des sensations qui émanent d’autant plus des instruments. Des sons qui évoquent alors plus encore des couleurs, des textures, des vibrations, et d’autres émotions plus impalpables encore.

La musique de Bruckner m’a complètement conquis, je ne saurais même pas expliquer pourquoi. Alors je n’en dirais pas plus. Huhuhu. La qualité extraordinaire de l’orchestre y est aussi pour beaucoup, et je n’ai pas pu m’empêcher de me tourner vers Laurent à la fin du second mouvement pour lui glisser un : « Wow ».

Par contre, j’ai beau être un newbie de chez newbie, j’ai réalisé sans mal que j’avais à faire là à un des meilleurs orchestres du monde. Là ça saute vraiment aux oreilles. Et dans le bel écrin qu’est le Théâtre des Champs-Elysées, le spectacle est complet !

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