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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Bonheur, marque déposée

Ce bouquin avait très très bien commencé pour moi. Un de ces romans comme je les aime : une plume américaine (canadienne en fait) ironique et grinçante, qui crache des portraits au vitriol, et nous fait rencontrer des personnages hauts en couleur. Mais rapidement, le récit s’est essoufflé, et je n’ai pas réussi à bien accrocher… Je me suis perdu en chemin. Pourtant Will Ferguson a l’air d’être un écrivain avec beaucoup de talent et d’imagination.

Le héros est un éditeur d’une maison somme toute classique, avec son patron tyrannique, et son lot de businessmen et businesswomen de la littérature. Pour Edwin de Valu son domaine c’est le développement personnel, et un jour, pris dans un étau professionnel, il décide de publier le premier truc qui est sur son bureau, un manuscrit qu’il avait d’ailleurs noté de mettre à la poubelle. Après quelques péripéties, il publie finalement ce livre qui se trouve être une sorte de « manuel du bonheur » d’un certain Vitthal Chakjur. Alors qu’Edwin reste complètement insensible aux conseils prodigués dans le bouquin, c’est une véritable révolution qui est en marche, et pas une petite…

Il y a un côté « Thursday Next » dans ce roman, avec son monde un peu particulier, un peu du nôtre avec quelques années de plus, et un système de valeurs légèrement différents. Bref entre anticipation et fable moderne, Will Ferguson dessine à la fois un portrait du monde impitoyable de l’industrie littéraire, et « industrie » porte là tout son sens, mais aussi de toute la planète dont la quête ultime reste bien celle du bonheur. L’auteur monte alors une gigantesque supercherie qui atteint des sommets d’originalité, d’irrévérence et provoque quelques sourires non simulés.

Mais malheureusement, au bout de quelques temps, il ne se passe plus grand-chose, ou alors rien de bien « significatif ». Je me suis alors peu à peu désintéressé d’une histoire qui stagne, ou s’attarde sur des détails qui ne m’ont pas aiguillonné et remis dans la narration. Je m’attendais aussi à des révélations un peu plus piquantes et à l’humour aussi décalé que le début du bouquin pouvait le laisser présager, mais ce n’est pas arrivé. Donc le bouquin se termine, et je me suis dit « Ah oui ok, y’a plus de pages là, c’est donc la fin. » Et c’est dommage, car l’auteur écrit vraiment bien, et il a l’air d’avoir assez d’idées pour bien ficeler son histoire. Mais j’ai peut-être tout simplement raté le coche.

Bonheur, marque déposée - Will Ferguson

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  • Bonjour, je n ai pas lu le livre dont vous parlez mais j ai lu canadian history for dummies et j ai lu des commentaires dignes d un bistrot de quartier.

    Le livre est interessant mais je crains que cet auteur n a fait aucune recherche et n a aucune qualification pour ecrire un livre traitant de l histoire.

    Ce monsieur declare dans son livre qu il a des amis francais et donc qu il connait la FRANCE c est pourquoi il declare que la constitution francaise est d inspiration americaine. La FRANCE est a sa 5 eme constitution et la premiere accordait un role au roi de FRANCE.

    Cet auteur declare que les canadiens ont aneanti l armee allemande pendant la premiere guerre mondiale.

    Je trouve que ces commentaires sont legers

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