MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le MOCA (Museum Of Contemporary Art) de Los Angeles

Alors là, après le ravissement provoqué par le Getty Center, la chute est rude. Le MOCA est une des références en matière d’Art Contemporain, donc je m’attendais à être bien épaté. Or ça a été tout le contraire. Déjà parce que la collection permanente n’est pas très étoffé, mais surtout parce que les explications sur les oeuvres sont aussi minimalistes que celles-ci sont conceptuelles.

Comme je n’avais déjà pas vraiment aimé l’expo à Beaubourg sur Los Angeles, je craignais de m’y retrouver autant au dépourvu. Ma crainte était justifiée car j’y ai retrouvé certaines oeuvres avec aussi peu d’éclaircissement. Et pourtant je suis quelqu’un d’assez curieux et ouvert… On m’a depuis prévenu que c’était leurs expositions temporaires qui valaient le coup. Je veux bien le croire, mais il y a tout de même du boulot pour le principal musée !!

La collection permanente est une concaténation de collections privées qui composent chaque salle, aussi le regroupement des oeuvres suit souvent une certaine logique d’acquisition de personnes, mais l’homogénéité ou la thématique unique n’est pas du tout garantie (ou indiquée). Chaque oeuvre possède un petit écriteau qui affiche une citation de l’artiste, soit en rapport avec la pièce, ou plus généralement sur une démarche artistique.

Donc du point de vue explication, on est dans les extrêmes. Soit il s’agit d’oeuvres qui touchent le spectateur, et le texte complète parfois une impression, ou précise une intuition. Mais la plupart du temps, vu que ce sont des machins bien conceptuels, et que le texte est fumeux au possible ou bien totalement écrit sous X, je suis resté pantois.

Du coup, l’expo se visite en une heure à peine, en prenant son temps.

A part quelques toiles ou pièces connues que j’ai appréciées, comme des Rothko ou Rauschenberg, ou encore ce cher Dan Flavin, ce musée n’a eu aucune valeur pédagogique, culturelle (artistique) ou même de simple plaisir.

Les publications voisines

Post navigation

  • CONCATÉNATION

    Matoo, t’es le maître Cappello de notre temps ! :rigole: T’es in-dis-pen-sa-ble !!! :kiss:

    PS : comment on dit “total respect” en américain ??? :boulet:

  • « mais surtout parce que les explications sur les oeuvres sont aussi minimalistes que celles-ci sont conceptuelles. »

    C’est malheureusement trop souvent le cas. J’aime bien comprendre ce que je regarde et la démarche associée de l’artiste (ou même des infos sur l’époque, le style ou autre). Voir un tableau ou une sculpture juste pour le fun, ça me lasse….
    Certains te diront que l’art ça ne se comprend pas mais ça se vit… mais comme tu le dis : « Soit il s’agit d’oeuvres qui touchent le spectateur, et le texte complète parfois une impression, ou précise une intuition. », mais là encore c’est que trop rare…

  • Sauf si le texte fait lui aussi partie de l’oeuvre d’art en elle-même. L’art qui débordé du cadre du tableau, l’art qui déborde de l’explication, l’art qui déborde du rationnel. Oui, cela n’empêche pas les foutages de gueule ; seulement, c’est peut-être une autre dimension du texte qui se pourrait bien être trop souvent ignorée (avec un point d’interrogation “?”).

  • je fais avec deux filles de ma classe un exposé sur la sexualité dans l’art dont l’art homosexuelle de l’art contempsorain je cherche des détails d’un tableau des expliquation en bref,l’interprétation d’une oeuvre homosexuelle et je ne trouve pas un seul site ou il y en est une .
    Pourriez vous m’indiquer un site ou me donner des information
    Merci .
    Pétronille,Morgan et Popo

Répondre à popo Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: