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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Je suis une légende

*Vu dans l’avion*

Mein gott !! Will, Will, Will, qu’est-ce que tu nous as encore pondu là…

C’est vraiment le grand retour des zombies sur les écrans ces derniers temps, et pourquoi pas… Mais là, le film nous fait la totale en pompant des grosses ficelles d’autres « oeuvres », et en mettant tout cela en plus à la sauce Smithienne. Et malgré tout, ce n’est même pas nul. Enfin pas complètement.

Disons que le chien est vachement bien. Le chien est une tuerie d’acteur, et il aurait mérité un prix. Et quand le chien meurt, le film devient une grosse bouse. Il avait une telle présence ce chien, un tel charisme cinématographique, que les autres personnages ont l’air d’être vraiment du toc à côté. Alors clap, clap, clap pour le chien de Will Smith !!

Bon, et puis les décors aussi ne sont pas nuls. New York vide à la « 28 jours plus tard » (sauf que c’était Londres) fonctionne très bien, et paraît super impressionnant. Après les zombies, bah c’est des zombies, ils les font vachement crier aussi maintenant, un peu comme dans « 30 jours de nuit ». Mouai…

Alors l’histoire accrochez-vous : on a découvert un remède au cancer. C’est un virus modifié pour un traitement génétique. Or le traitement devient maladie contagieuse, et voilà que les gens sont morts ou ont été changés en vampires !!! Il n’y a que quelques rares survivants qui sont immunisés, dont un ancien militaire, Will Smith, qui vit seul à NYC avec son chien. Il s’est reconverti dans le génie génétique (il a du trouvé un livre à la bibli), et il tente de guérir l’humanité de ce terrible fléau.

Franchement, une moitié du film avec le chien et juste Will.. Bah c’est pas mal du tout. Nan c’est vrai !! Peu de dialogues évidemment, et un truc finalement plutôt original de la part de Will, ce dernier apparaissant presque fragile. Et puis, il a fallu tout gâcher en tuant le chien (pauvre chien, il était TOPISSIME ce chien !!!) et en nous ramenant une grognasse et un petit chieur de mes deux. Ensuite évidemment, Will a du revêtir son armure d’amerloque couillu qui sauve le monde. Pfff. Tout ce qui pouvait présage un brin d’originalité au début est ainsi réduit à néant.

Le film nous emmène ainsi de Charybde en Scylla, et la fin est gravissime à souhait. Sacré Will !! Et toujours aussi humble en plus…

Je suis une légende

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  • assez d’accord avec toi, le début est meilleur que la fin. j’ai bien aimé le traitement des lumières, l’ambiance visuelle, c’est assez prenant, mais alors le fond, au secours… là ou j’ai vraiment lâché c’est sur les discours religieux de la nana, blahhh, pitié !

    et aussi, parmi tant d’autres sans compter ceux que tu cites, il y a

    /!\ spoiler /!\

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    Rien que le fait que la femme le trouve, comme ça, deus ex machina, c’était plus que limite, mais alors au niveau de la fin, quand elle apporte à la colonie la fiole avec le sang de celle que smith a réussi à sauver, bonjour la cohérence minimale aussi tiens : elle a juste trimballé le tube dans sa poche, probablement pendant des jours, et on dirait que le contenu est encore liquide :ok: (bon admettons, y’aurait un anticoagulant dans le tube comme ça se fait parfois, d’accord.) sauf que depuis quand les virus, les bactéries, les anticorps etc ne sont pas des cellules sensibles à la chaleur ? :rigole:

    quand t’as trouvé un vaccin ou un contre poison, c’est bien connu, tu te balades avec dans ton portefeuille et des mois plus tard un chimiste va pouvoir extraire du ramassis de cellules moisies un truc assez reconnaissable pour sauver le monde :help:

  • Pareil pour le chien. Je crois que le seul moment intéressant est celui de la solitude de Will Smith, avec son chien. Ils s’aventurent aussi dans des coins sombres où se cachent les “autres”, les morts vivants. Il capture l’une d’elle, provocant la colère d’un père ou d’un amoureux… Pendant ces instants-là, le film n’est pas creux car le personnage peut être vu comme la métaphore de notre propre solitude et de nos difficultés à rencontrer l’autre, l’alter ego, (qui, ici, est soit un dangereux mort-vivant, soit un mannequin indifférent).
    A cet égard, il me reste une des dernières images de 28 jours plus tard. Les héros disposent des lettres cousues de draps sur la colline: H E L L. Puis la femme termine le mot avec le O. Ce qui sépare l’enfer du paradis (terrestre), c’est la rencontre. c’était la conclusion d’un film d’action intelligent, touchant, jamais ennuyeux.
    Quant à je suis une légende, d’accord avec toi, il se termine comme un de ces films prétentieux qui nous viennent souvent de Hollywood. Will Smith devient le représentant du peuple élu, l’Américain bien sûr, un Christ qui se sacrifie pour le salut de l’humanité. :berk:.

  • Moi je me demande comment ça se fait que Will arrive à assommer un vampire au début d’un simple coup de poing (sous la bâche, là) et qu’à la fin le copain vampire il peut se jeter contre la vitre en plexi, ça lui fait rien.

  • tiens je viens de me le refaire ( oui je sais, je suis maso :mrgreen: ), et j’ai remarqué dans cette relecture qu’il y avait un max de croix partout, dans plein de plans elles sont au fond de l’image, en contre jour, formées par des objets, comme motif sur autre chose…
    et ce qui m’avait frappée au niveau du religieux est en fait présent durant tout le film, martelé pas franchement subtilement. Je crois que je comprends ce qui m’a agacé dès le départ à mon premier visionnage, sans que j’arrive à mettre le doigt dessus :mrgreen:

  • Grincheux et pédant tout à la fois, que je vais être. Mon plaisir de lire ces posts est toujours gâché par l’énormissime faute d’orthographe : mein Gott, avec un G et non un g. Nan, merde, c’est vrai quoi !

  • il existe une fin alternative qui n’est désormais plus disponible sur youtube et autres plateformes.
    Elle ne respecte toujours pas le livre, mais elle est un peu plus intéressante car ambigüe : on ne voit pas le village, et le corps de la femme est rendu à son amant. Ce sont les seuls éléments que je me rappelle. Quelqu’un l’a-t-il vue ?

  • J’en étais presque à placer ce DVD à côté d’un G.A Roméro « Land of the dead- Zombie- La nuit des morts vivants » ou voir même pas loin de « Rage » de David Cronenberg. Mais la fin de ce film m’a vraiment refroidi. Dommage, tout cela aurait dû se terminer sur l’explosion dans le labo. Il y a dans ce film beaucoup trop

  • Pour ceux qui n’ont pas apprécié le film, je conseille le livre original, écrit par Richard Matheson en 1954. Le ton est plus psychologique, car les vampires ne sont pas des bêtes sauvages mais des êtres intelligents, et le véritable monstre n’est pas celui qu’on croit… Bon là je vais m’arrêter avant de tout spoiler.

  • trop bien jété un peut trise sur le chien qui et mort mais et t_il vrement mort ? je pense que non parceque c’est juste un film je me di dans ma tete sa fait peur en tout cas reponder moi sur lapichounettedu73@ghotmail.fr pour me repondre si le chien et vrément mort silvoupler je veut juste savoir merci aurvoir

  • Bonjour,

    Le problème de “Je suis une Légende” est surtout de ne pas avoir su s’affranchir de son héritage romerien pour offrir un film de zombies à la symbolique bien fade en regard du roman original.

    Le bouquin de Matheson questionnait le lecteur sur la notion de normalité et de monstruosité sur la thématique du “Qui sont les véritables monstres ?”. Romero a fait de même avec sa saga, plaçant des zombies en place des vampires.

    Ici, Francis Lawrence ne soulève aucune réflexion intéressante et ne propose qu’un divertissement bien peu satisfaisant à côté du remake de Zack Snyder (“L’Armée des morts”) ou de la saga initiée par Danny Boyle (“28… plus tard”). En outre, l’aspect numérique des infectés est peu convaincant et la destinée de Neville en totale contradiction avec le roman.

    On peut s’éloigner de ses inspirations pour offrir une oeuvre plus personnelle. Romero l’a fait sans problème avec sa “Nuit des morts-vivants” (qui s’inspirait déjà du livre de Matheson). Mais il aurait été beaucoup plus honnête alors de baptiser le film autrement, à l’instar de Boris Sagal et de son “The Omega Man” (le film de Lawrence y reprend d’ailleurs la symbolique christique). Et si Lawrence propose un film plus agréable que celui de Sagal (qui n’a que peu d’intérêt aujourd’hui, si on excepte la présence de Charlton Heston), il propose aussi une adaptation très mauvaise du livre.

    Pour l’instant, l’adaptation officielle la plus convaincante est de loin “Last Man on the Earth” avec Vincent Price ; même si je préfère la variation libre de Romero et sa saga des morts-vivants…

    Amicalement,

    Shin.

    PS: La version alternative de film de Francis Lawrence offre néanmoins un compromis intéressant, à défaut d’être parfait.

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