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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Rendez-vous passage d'Enfer

Ah une autre aventure de Victor Legris par Claude Izner, la dernière à lire pensais-je, jusqu’à ce que je réalise que j’en avais raté un épisode !!! En effet, c’est le 6ème bouquin de la série que je lis, alors qu’il y en a un autre qui est sorti avant. Il faudra que je répare cela.

La série est un peu frustrante, car elle possède à la fois de puissants atouts, qui m’alpaguent depuis les premiers opus, mais en même temps elle finit aussi par lasser. En effet, les détails historiques, les anecdotes, les croustillants personnages et les descriptions du Paris de la fin du 19ème siècle sont toujours aussi efficaces et attrayantes. Mais les personnages se sont affadis, et me paraissent avoir de moins en moins de relief et d’intérêt. Un peu comme à la fin d’une série, où l’on ne peut plus taper sur aucun des personnages.

Les ultimes pages du bouquin, qui résument toute l’activité politique, économique et culturelle qui sous-tend l’intrigue, démontrent à quel point les frangines auteures (Claude Izner est leur pseudo) sont érudites, et terriblement douées pour avoir réussi à nous faire pénétrer avec une telle acuité cette époque.

Nous retrouvons donc la librairie Elzévir avec Victor Legris, qui est marié à Tascha, le vieux Kenji aussi, et évidemment Joseph qui est passé de commis à associé. Et là c’est une météorite mystérieuse dans les bois de Montmorency qui font se dérouler une étrange affaire. Une série de meurtres qui ont pour lien une confrérie fouriériste encore plus singulière. D’ailleurs l’enquête de Victor manque un peu de piment cette fois-ci, et si ce n’était pour le faire-valoir historico-touristique, j’aurais été encore moins positif.

Mais il reste tout de même un tas de charmes au récit, à commencer par son agréable écriture. Il y a aussi certains personnages secondaires qui sont plus travaillés que d’habitude, et que j’ai trouvé bien fagotés. Et puis cette manière de revisiter les inventions de l’époque, comme le cinématographe par exemple, est toujours aussi excitante et bien tournée.

Du coup, je m’interroge… Est-ce que je continue ou pas de lire les Victor Legris ? Rhaaaa je vais avoir du mal à ne pas m’intéresser à la suite !

Rendez-vous passage d

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  • Malgré ce commentaire en demi-teinte, cela me rappelle qu’il va falloir que je me procure le volume 1 un de ces jours.
    Ca fait un moment que je le dis…
    procrastinateur, moi ??
    Nooooon.

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