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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

You make mother Teresa look like a hooker!

Il y a quelques temps, je me suis refait pour la ennième fois le dvd de “Peter’s Friends” qui est un film absolument génial. Il s’agit vraiment d’une perle des années 90, qui image d’ailleurs avec une certaine perfection l’ambiance de ces années, et surtout de cette génération qui était ado dans les années 80. Un de ces films anglais à l’humour décapant, aux personnages succulents et acidulés, avec des dialogues qui font mouche tout le temps, et des situations tragicomiques qui mêlent avec beaucoup d’habileté des saynètes très drôles avec d’autres passages plus dramatiques.

L’histoire, c’est celle de Peter (nous sommes au jour de l’an 1992) qui est un riche héritier anglais, et qui vient de perdre son père. Le voilà donc dans son immense manoir à la campagne, et plutôt seul, mais il garde un souvenir ému de ses amis d’il y a une dizaine d’années (le film commence par une inoubliable soirée de jour de l’an 1982), et qu’il a peu revu depuis. Il décide donc de les rassembler pour une fête qui leur permette de se retrouver un peu, et qui lui donnera aussi l’occasion de leur annoncer quelque-chose d’important et plutôt grave dans sa vie.

Le groupe d’amis se rassemble donc, et évidemment, dix ans plus tard les désillusions apparaissent… Les couples ne sont plus ce qu’ils étaient, les amitiés se sont érodées, certains sont restés dans leurs us d’adolescents, attardés donc, d’autres ont tenté de faire carrière… Bref les adultes et les adolescents ne font pas toujours bon ménage. Un des énormes personnages du film est celui de la femme de Kenneth Brannagh qui est une actrice américaine qui joue dans un soap, Carol Benson (Rita Rudner). Il y a aussi la pauvre Maggie (Emma Thompson) qui veut absolument se marier avec Peter, vu qu’ils sont amis depuis très longtemps, et tous les deux célibataires.

Les retrouvailles sont parfaites, mais elles tournent vite court. Et avant même la soirée de nouvel an, il y a de l’électricité dans l’air. Une des scènes que je trouve irrésistible, c’est justement lorsque les couples sont presque tous fâchés, et que Maggie vient de se faire mettre un beau rateau par Peter (en débarquant toute nue dans la chambre de ce dernier). Maggie va dans la cuisine pour se bourrer la gueule, et elle y trouve Carol qui, excédée par son mari, fait une crise de boulimie…

(J’ai essayé de mettre la scène en contexte, donc l’action commence plutôt après une minute ! Et soyez indulgents pour les sous-titres, la synchro et la traduction sont de moi. Huhu.)


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Cette dernière réplique est la plus queer qui soit !! Et ne parlons pas du dialogue complet !! :mrgreen:

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