Polyphème pour son centième post nous offre une fable, et tout en vers. Joli texte, et belle morale surtout !
Il arrive souvent à l’homme de vouloir être un autre,
Le pensant mieux gâté par le sort, l’envieux oublie
Que du bonheur du voisin, nous sommes bons apôtres,
Et que nous sommes seuls au gouvernail de nos vies.
Ca me fait penser à :
«Si l’on voulait n’être qu’heureux, cela serait bientôt fait
mais on veut être plus heureux que les autres,
et cela est presque toujours difficile,
parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont.»
Montesquieu
Amusant comme ce post répond aux commentaires du précédent.
Découvrant les deux en une même fois, j’me demande si c’est vraiment le hasard…
Merci m’sieur Matoo! J’avoue que sur ce coup là, j’ai sacrifié les alexandrins sur l’autel de la spontanéité, c’est sorti comme ça.
;-)
Ca donne l’inspiration…:salut: