Ce n’était pas courant, je le savais, ce désir que j’avais de coucher avec des garçons autant qu’avec des filles. J’aimais les corps solides, et la nuque des garçons. J’aimais que les hommes me touchent, me branlent, et j’aimais que des objets le manche d’une brosse, des crayons, des doigts soient enfoncés dans mon derrière. Mais j’aimais aussi les chattes et les poitrines, toute la douceur des femmes, les jambes longues et douces, et la manière de s’habiller des filles. Je sentais que ce serait un crève-coeur d’avoir à choisir entre les deux, exactement comme s’il fallait que je me décide entre les Beatles et les Rolling Stones. Je n’ai jamais aimé beaucoup réfléchir à ces choses, au cas où je découvrirais ma perversion et qu’il me faudrait suivre un traitement, prendre des hormones ou subir quelques séances d’électrochocs. Quand j’y pensais, je me trouvais heureux de pouvoir aller dans les fêtes et de revenir à la maison avec quelqu’un de n’importe quel sexe non pas que j’aille à beaucoup de fêtes, non pas vraiment, mais si j’y avais été, je pouvais, voyez-vous, emprunter l’une ou l’autre voie.
Citation extraite de “Le bouddha de banlieue” de Hanif Kureishi. Page 87.
Je dirais The Police.
Ca me situe où ?
Bah du coup, sur l’échelle de Kinsey je te donne entre 1 et 2. Félicitations !!!! :pompom:
Oh putain, c’est quoi ce bouquin ? C’est exactement moi à 20 ans, cet extrait…
Je note le titre du bouquin. Merci Matoo de participer à ma culturation. :lol:
♪”message in a bo-ttle” ♫(air connu)
Exactement pareil : j’aime une personne, pas un sexe !
Naaaaaaaaaaaaaaaaaan !!! Pas The Police ni Genesis ni Téléphone par pitié !!!
Ca se sent que c’est tooooooooiii !!!
PS : Et quand on répond Mylène on est à 6 c’est ça ?
Exactement je me situe vers 1.5 et pourtant je lui avais dis nooooon au Pere Adrien.
Roooooooooooxane…
6, définitivement 6. Dieu me préserve :rigole: