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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La proposition

Bon ! Je fais l’effort de parler de tous les films que je vais voir, donc je ne vais pas vous le cacher, je suis allé voir celui-ci… Hu hu hu. J’avoue d’ailleurs sans vergogne avoir une certaine tendresse pour Sandra Bullock dont je trouve un véritable talent pour la comédie (Je pense surtout à l’irrésistible « Miss Détective », putaaaaaaaaain je viens de voir que le film datait de 2000 !!! Mein gott!). Mais là ce n’est pas un chef d’oeuvre de drôlerie, même si ça le laisse tout à fait regarder. Disons qu’il ne faut rien avoir d’autre à faire ou à voir, et ça peut passer dans un grand moment de désoeuvrement et pour faire le vide dans sa tête (oui vraiment, le vide !).

Sandra Bullock est une grande éditrice à New York, une sorte d’Anna Wintour de la presse, qui mène la vie (très) dur à ses employés, et en particulier à son assistant, Ryan Reynolds. Mais elle est canadienne et a négligé quelques formalités administratives qui font qu’elle doit être expulsée. Elle annonce alors in extremis qu’elle doit se marier avec son assistant pour éviter de perdre son job et sa situation. Evidemment l’immigration intervient et mène l’enquête, elle convainc son assistant de faire un mariage blanc contre la publication d’un de ses romans, et ce dernier l’embarque pour l’Alaska où elle doit faire la rencontre de sa future belle-famille.

Le film n’est qu’une accumulation de clichés et est cousu de fil blanc d’une manière tellement maladroite et manifeste que c’en est troublant. On a droit à tous les poncifs : l’histoire d’amour impossible qui se réalise, la bourge qui méprise les péquenots (mais finit par les aimer), l’assistant passionné de littérature dont la famille possède la moitié de l’Alaska (et qui agit contre l’avis de son papa), les quiproquos et autres malentendus censés être marrants, les petites saynètes scabreuses qui vont bien autour du futur couple qui en réalité se déteste etc. Il y a bien la présence de seconds rôles tous très connus, comme Betty White toujours aussi pimpante et drôle (Rose dans les « Golden Ladies »), et globalement des comédiens qui essaient de donner le maximum. En fait, même Bullock ou Reynolds ne sont pas mauvais, mais les pauvres ils sont bien obligés de dire leur texte, et de jouer ce truc !!

L’originalité et le petit plus du film résident dans le fait d’avoir inversé les rôles avec une femme puissante et plus âgée qui s’amourache de son secrétaire, à qui elle menait une vie infernale au bureau. Habituellement, on aurait plutôt vu un homme dans ce rôle avec la gentille secrétaire en héroïne. Bon allez, j’arrête là, ça suffit !!

L’avis d’une seule copine : Patrick-Antoine.

La proposition

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  • Il faut bien dire que c’est une daube, oui. Mais bon, après tout, on n’y va pas pour voir autre chose, hein !

    Dommage, aussi, de sous-entendre qu’une femme ne peut être ambitieuse que si elle a des comptes à régler avec sa vie pourrie, et que, à la fin, le mec doit lui montrer “who’s the boss”…

  • j’adore ce genre de films, mais sur le câble le dimanche matin en hiver, quand ça meule pas mal :D. Couverture, un bon déca, et on pleure devant les bons sentiments ça ne fait pas de mal :pompom:
    en revanche payer 7 ou 8€ pour voir ça sur grand écran, heu… :croa:

  • En cherchant quelques infos/bon plans pour NYC, je tombe sur ce post (mysteres impénétrables des liens et algorithmes d’un des petits derniers arrivé sur notre Olympe numérique…)qui parle de Sandra Bullock. Miss Congeniality est un de mes films préférés…et le principal désavantage d’aller voir La proposition au ciné c’est de ne pas pouvoir faire d’arrêts sur image. Je ne m’étend pas plus par manque de temps, mais j’aime bien aussi les films compliqués avec Sandra Bullock…

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