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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

The Box

C’est marrant comme certains films produisent la meilleure impression, et puis plouf plus rien, et on atterrit avec une oeuvre qui laisse comme un malheureux goût d’inachevé. C’est indéniablement ce qui m’est arrivé avec ce film. Ce film qui est bien joué, qui m’a littéralement happé dès les premières minutes et m’a accroché jusqu’au trois-quarts, qui bénéficie d’une brillante reconstitution des années 70 (D’ailleurs le film se passe en 76, mon année de naissance !!) et dont l’ambiance est génialement composée. On démarre par une oeuvre digne des films de l’époque où l’action est censée avoir lieu, on pense à un thriller ou un polar, et on plonge au final dans la science-fiction la plus élaborée et complexe.

Tout commence par un mystérieux homme qui dépose chez un couple d’américains moyens (un peu bourges tout de même) des années 70, Cameron Diaz et James Marsden, une mystérieuse boite en bois surmontée d’un mystérieux bouton-poussoir rouge. L’homme explique qu’ils peuvent obtenir un million de dollars en appuyant sur le bouton, et que simultanément, et de leur « faute », une personne va alors perdre la vie. Sinon ils refusent, et c’est tout. Cameron Diaz finit par céder, et elle appuie sur le bouton. La vie du couple prend alors un étrange tournant, et il se passe de plus en plus de choses… mystérieuses et troublantes.

Voilà donc une donne plutôt excitante : un super démarrage d’histoire, deux comédiens au poil, une très impressionnante bande-son, une reconstitution bluffante d’authenticité, une atmosphère étrange et intrigante. Mais le hic, c’est que l’auteur n’avait qu’une nouvelle de 8 pages comme base de scénario, et qu’on se rend rapidement compte de cela. En effet, il délaye quelques saynètes sur des plombes, et c’est franchement pesant, long et sans queue ni tête. Arrivé au trois-quarts, j’ai vraiment abandonné l’idée de comprendre le fin mot de l’histoire, mais aussi la raison pour laquelle j’avais tenu bon jusque là. En effet, ça se termine en un maelström informe, avec des moments qui augurent la fin, et puis oui, et puis non, et puis ça continue, et ça devient de plus en plus nawak. La morale m’a échappé, sinon une certaine misogynie biblique ?

C’est vraiment dommage, car le film avait tellement de qualités et une vraie originalité dans sa narration ou son traitement. Cela aurait vraiment pu être une surprise de taille, mais ce ne fut qu’un pétard mouillé. Et puis merde quoi !!! Il s’agit tout de même d’un film de Richard Kelly, l’auteur de « Donnie Darko », un de mes chefs-d’oeuvre perso !!! Donc j’avais vraiment envie qu’il me fasse de nouveau tant d’effet. Pfiouuuuuu.

L’avis des copines : Julien, Tambour Major.

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