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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Tempête de boulettes géantes (Cloudy With A Chance Of Meatballs)

J’ai mis le titre en VO que je trouve vraiment drôle. Cette production de Sony est charmante, même si un petit trop destiné à un jeune public pour que ça me plaise totalement. J’ai l’impression que c’est le créneau Sony d’ailleurs, puisque dans la même série il y a « Les Rois de la glisse » et que j’avais eu le même ressenti.

Flint Lockwood est un jeune inventeur fou qui passe de catastrophe en catastrophe sur une petite île dont la spécialité se résume aux sardines sous toute leur forme. Son père est un peu blasé et ne comprend vraiment pas son fils qui s’acharne avec ses inventions inutiles, quand elles ne sont pas dangereuses. Mais un jour, contre toute attente, Flint crée une machine qui se loge dans l’atmosphère et qui lui permet à distance de faire pleuvoir de la nourriture. L’île devient alors un phénomène météorologique global qui attire toutes les télés, dont la chaîne de Sam Sparks, jeune présentatrice météo stagiaire qui n’attend qu’un scoop pour se lancer dans le métier.

Le scénario est basé sur un livre pour gamin qui était un best-seller dans le genre. Et en effet, l’histoire est vraiment chouette et pleine de peps. Et cette bouffe qui tombe du ciel c’est un truc qui a l’air droit sorti de l’imagination d’un enfant. Je suis certain (et une collègue m’a confirmé) que les mômes adorent rien que cette idée là. Donc les rebondissements sont sympathiques, et les personnages assez hauts en couleur. Mais là où le bât blesse pour moi c’est que c’est au final gentillet, mais avec un intérêt limité pour les adultes. En effet, les blagues sont très très sages et conformistes, le second degré n’est pas du tout mis en valeur ou exploité, et ce côté lisse perdure pendant tout le film.

Outre cela, la 3D n’est pas d’un niveau défiant toute concurrence. On est tout de même très loin de Pixar, il n’y a pas non plus une patte créative qui donnerait un genre particulier au graphisme. Je pensais par exemple à « La véritable histoire du petit Chaperon Rouge » qui montrait presque des textures pixelisées mais qui avait un vrai style, et dont le scénario surtout était tellement décalé que ça compensait totalement l’anachronisme du graphisme.

Le film est très sympathoche et divertissant, mais il est clairement ciblé gamin, et uniquement pour eux. Il manque peu de choses pour plaire à tous, et c’est dommage d’avoir raté le coche, mais je crois que c’est aussi la marque de fabrique Sony.

L’avis des copines : Tambour Major, Julien.

Tempête de boulettes géantes (Cloudy With A Chance Of Meatballs)

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