MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Encore aujourd'hui…

On peut lire ce genre d’article dans les journaux [via Media-G]. Donc plus que jamais il faut avoir conscience de ce genre d’histoire, finalement assez courante. :-(

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  • Oh non, c’est extrêmement banal au contraire, hélas. Pour la tapiole moyenne parisienne, le monde est circonscrit par la rue de Rivoli, la rue du Renard, la rue Vieille du Temple et la rue de Bretagne. Et le quartier Montorgueil. Et même au sein de ce microcosme, les choses ne sont pas toujours roses : http://yagg.typepad.com/yagg/2009/04/agression-homophobe-a-paris-lune-des-victimes-temoigne-en-video-pour-yagg-876.html
    Alors à ceux qui pensent que tout est gagné parce qu’un sondage dit que 64% des français seraient favorables au mariage des couples de même sexe, je dirais “Allez donc habiter à la Courneuve”… Je ne suis d’ailleurs pas certain qu’il soit nécessaire de traverser le périphérique.

  • ah non ! je ne suis pas d’accord avec toi, matoo : c’est malheureusement fort banal, très courant… “je te préfère mort que pédé”, combien de jeunes ne l’ont-ils pas entendu ? mato, réveille-toi ! tu vis chez les bisounours !

  • Hey ho on se calme là ! Je m’étais simplement trompé, et je voulais évidemment dire que c’était des choses courantes. Nan mais pour des gens qui me lisent régulièrement je suis choqué de lire des commentaires pareils !!! :shock:

  • bah… comme je le dis à mes élèves, ce qui compte ce n’est pas ce que vous avez voulu dire dans vos copies, mais ce que vous avez dit… enfin, s’ils pouvaient tous aussi bien écrire que toi, je serais comblé !

  • J’ai toujours l’impression de faire un bond en arrière de vingt-cinq ans quand j’entends des conneries pareilles :mur:
    je ne dis pas que c’est peu courant, hélas c’est très fréquent, mais je me refuse à dire banal. Le banal, c’est ce qui ne génère aucune surprise et aucune indignation, c’est ce qui s’accepte tellement bien qu’on a même jamais réfléchi au fait qu’on pouvait ne pas l’accepter.

    Ce genre d’homophobie familiale et parentale est anormale quelle que soit l’époque et quel que soit le lieu, quelle que soit sa fréquence moyenne alentours. Cette homophobie crasse et haineuse, c’est ce que frank herbert désignait très bien sous le terme métaphorique d’Abomination : le rejet violent et viscéral d’un individu par ses pairs qui ne lui reconnaissent aucun droit à l’existence. Expurger et détruire pour se sentir unis et purs de l’autre côté… Qu’on veuille être le compagnon ou la compagne de quelqu’un du même sexe, d’une autre couleur, d’une autre religion, qu’on soit gros ou difforme, handicapé, borgne parmi les aveugles ou simplement celui qui naissait par là quand le besoin d’un bouc émissaire s’est fait sentir, c’est toujours la même histoire à laquelle on ne peut pas grand chose dans chaque famille, lorsqu’elle s’est déjà installée. Peut être former et informer en général, pour espérer que ça se produise dans un peu moins de familles chaque décennie… vaste programme.
    Tu as en tout cas raison sur toute la ligne, paradoxalement ces exactions doivent être mises en lumière le plus souvent possible pour pouvoir commencer à disparaître pour de bon.

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