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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

“Rosa la Rouge” au Théâtre du Rond-Point par Claire Diterzi et Marcial Di Fonzo Bo

Trois choses qui ne pouvaient pas me laisser insensible : Claire Diterzi qui est une chanteuse incroyable et dont j’adore les univers, Marcial Di Fonzo Bo que j’avais trouvé fantastique dans La Tour de la Défense de Copi, et le thème : Rosa Luxembourg, exégète du Marxisme devant l’éternel (ça ne peut que me plaire quoi !!). Eh bien ça valait largement le détour car ce spectacle était une petite merveille.

Difficile d’ailleurs de qualifier une œuvre aussi polymorphe et touche-à-tout, puisqu’on y trouve une mise en scène diabolique, et puissamment théâtrale, des textes et des chansons, des projections de films, des chorégraphies, des musiciens évidemment, et des effets lumineux spectaculaires… Tous les sens en éveil, ce spectacle était un merveilleux patchwork artistique mené par des grands professionnels et imaginé par des créatifs inspirés et bien fous ! Mais quoi de mieux que ce grain de folie propre à Diterzi ou Marcial Di Fonzo Bo pour ainsi essayer de “rendre” Rosa Luxembourg par la scène. Rosa la Rouge c’est Diterzi évidemment, qui endosse son personnage avec son brio habituel et sa puissante voix.

J’aime beaucoup l’album même si je comprends qu’il puisse dérouter quelqu’un qui n’a pas vu le spectacle. J’ai du mal à le concevoir détaché de cet écrin, où la chanteuse lit des lettres, s’exprime ou interagit avec son univers. On découvre Rosa par bribes, et de manière peu formelle par sensations, émotions, couleurs et d’une voix très contemporaine (répétitions, mixage, images et sons entremêlés, flashs subliminaux…). Le spectacle est complet, et il s’agissait d’une dingue performance qui a mis toute l’audience en transe. Je n’avais jamais assisté à un truc comme cela, et j’en garde un souvenir prégnant. C’était d’une incroyable richesse artistique, et j’ai vraiment eu la sensation d’assister à quelque-chose de peu commun en qualité et singularité (oui c’est sûr, arf arf).

Rosa la Rouge - Claire Diterzi

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  • Amusant, je n’ai pas tellement aimé mais précisément pour les mêmes raisons : trop spectaculaire à mon sens pour le sujet ; trop décalé de leur époque ; bref, j’eusse aimé du plus sobre et qu’on ne fasse pas d’un combat qui fut pour eux si difficile (et fatal) un simple (de qualité, certes mais) “entertainment”.
    Cela dit, je retiens Claire Diterzi que j’irais avec plaisir écouter dans d’autres rôles à moins que dans un vrai concert.

  • J’aimais bien Claire Diterzi… Avant que de vagues copinages ne la catapultent à la Villa Médicis, où elle n’a manifestement rien à faire, sinon spolier la place d’un autre.

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