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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Carl et Sophie (leurs parents, leurs amiiiiis…)

J’ai une certaine passion pour les savants et scientifiques qui ont fait ces grandes découvertes, et dont on garde le souvenir par des théorèmes, des règles et des démonstrations célèbres tout au long des études. Dès que j’en ai l’occasion je bouquine un magazine faisant la part belle à un Gauss, un Pascal, un Newton ou un Fermat, et j’aime particulièrement ces esprits géniaux qui ont su comprendre et théoriser les “bases”, ces trucs dont on se demande une fois qu’on les a assimilés : mais comment peut-on vivre sans savoir ça !!!?

Évidemment, mettant un peu de passion toute midinette même dans ce domaine là, j’aime beaucoup l’histoire de Sophie Germain qui était une fabuleuse mathématicienne trop méconnue. Cette dernière a dû lutter pour progresser dans cette science, mais elle se faisait surtout passer pour un certain “Antoine Auguste Le Blanc” afin de jouer les épistoliers crédibles en correspondant avec un Lagrange ou plus tard un Gauss. Quand ce dernier découvre la supercherie (Sophie avait demandé au Général Pernety qui participait à la conquête napoléonienne de la Prusse de veiller sur Gauss), voilà ce qu’il lui écrit :

… Comment vous décrire mon admiration et mon étonnement de voir mon estimé correspondant Monsieur Le Blanc se transformer en ce fameux personnage qui me donne un brillant exemple de ce que j’aurais du mal à croire. Le goût des sciences abstraites en général et plus particulièrement des mystères des nombres est extrêmement rare. Les charmes de cette sublime science ne se révèlent qu’à ceux qui ont le courage de l’explorer en profondeur. Mais quand une personne du sexe qui, du fait de nos coutumes et préjugés, doit surmonter plus de difficultés que les hommes pour se familiariser avec ces épineuses questions, réussit néanmoins à dépasser ces obstacles et à appréhender leur partie la plus obscure, alors elle doit sans aucun doute posséder un noble courage, des talents extraordinaires et un esprit supérieur. De fait, rien de plus flatteur et moins équivoque, que la prédilection avec laquelle vous avez honoré cette science, qui a enrichi ma vie de tant de joie, ne pourrait me montrer que ses attraits ne sont pas chimériques…

[Source Wikipédia]

Alors, je me dis que pour l’époque, Gauss était tout de même assez ouvert d’esprit, et cela me fait plaisir parce que je l’ai toujours bien aimé Carlito !!!

Sinon dans mes favoris, il y a évidemment Évariste Galois, aaaaaah Évariste, je suis sûr qu’il était pas mal en plus. Républicain, mort à 20 ans d’un duel pour une histoire d’amour, il a à peine eu le temps de nous pondre quelques théories révolutionnaires sur les équations algébriques, et des bribes, des intuitions qui ont marqué les mathématiques !

Huhu, je viens de tomber sur ce bout de (vieux) post, et il participe tout à fait à ma quête de résolution de la quadrature du cercle :

En tout cas, c’est bon l’amitié, c’est doux, c’est chaud, c’est rassurant. C’est mon repère galiléen et mon mouvement rectiligne uniforme, mon crible d’Eratosthène et mon abaque de Nyquist, mes éléments d’Euclide, ma règle de Chasles, mon groupe de Galois et ma méthode de Gauss.

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