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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Sans nouvelles de Gurb (Eduardo Mendoza)

Voilà le genre de tout petit bouquin bien nawak et très très drôle. On y retrouve un procédé assez classique qui consiste à faire étudier un pays par des étrangers très candides, et dont les remarques au vitriol sont autant d’occasions de se moquer de soi. Dans ce cas précis, Eduardo Mendoza raconte l’histoire de deux extraterrestres en visite sur la Terre, et le chef envoie son subordonné, Gurb, pour enquêter sur les autochtones. Pour passer inaperçu, il prend la forme de Madonna (oui oui), mais voilà qu’il disparaît au bout de quelques heures sans laisser de traces. Le premier part donc à sa recherche dans Barcelone…

Nous sommes donc dans la satire la plus ironique et souvent comique avec un extraterrestre à la recherche de son compatriote madonnisé pour l’occasion dans un Barcelone qui concentre tous les clichés et travers que l’auteur a pu imaginer. Le récit est très court (une centaine de page, ça se lit en deux aller-retour en métro) et très enlevé, et je retiens surtout l’humour (parfois bien potache) et l’acuité dans la peinture des travers des contemporains d’Eduardo Mendoza.

Sans nouvelles de Gurb (Eduardo Mendoza)

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