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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Lapsus Filii

Hier après-midi, nous étions en pleine discussion à bâtons rompues avec ma môman. Elle évoquait une situation où certains proches avaient du mal à comprendre que mon frère et moi-même ne sommes plus des minots, mais bien des adultes. Et voilà comment elle a dit ça :

– Bah oui tout de même, vous êtes deux célibataires mais vous avez bien plus de trente ans maintenant !!

(Là je la regarde avec les yeux écarquillés… Et elle comprends que l’assertion me trouble.)

– Oui enfin bon, toi t’es pas vraiment célibataire bien sûr… Mais bon… Bref, vous avez largement passé l’âge des gamineries quoi !

Il s’agissait notamment d’une comparaison avec mes cousines qui sont en couple, ou mariées, et mamans depuis pas mal d’années déjà. Mais voilà moi qui suis en couple depuis presque 4 ans avec mon chérichou, qu’elle connaît parfaitement, dont elle connaît bien le père, et avec qui nous avons fêté Noël dernier, eh bien je suis “célibataire” ou au mieux “pas vraiment célibataire”.

Hu huhu. (mais rire un peu jaune tout de même)

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  • ça ça veut dire PACS PACS PACS :o)

    (ps : ma mère a interdit à Roland de l’appeler “belle-maman” lol (jeu ne souis pas ta belle meeeereu !!!)

  • Mes parents savent que je suis pédé depuis gosse (jamais il y eut débat sur le sujet tellement c’était clair). J’ai rencontré mon actuel conjoint à 22 ans. Ils ont mis des années avant d’abandonner le lit “supplémentaire”, quand ils nous recevaient. Puis un jour, au bout de dix années de vie commune, nous avons failli rompre. À cette occasion ma mère m’a demandé : “N’y a-t-il pas espoir que tu rencontres désormais une fille ?”. Après résolution du “mauvais moment” mon mec et moi avons fêté l’année dernière nos 20 ans de vie commune. Jamais mes parents n’ont pris ce soin de me souhaiter du bonheur.Autant avoué que je n’ai jamais attendu de ma famille qu’elle m’apprenne les subtilités du bonheur.

  • Moi dont la géographie sociale et départementale ressemble tant à la tienne, à qui il m’est quand j’étais jeune souvent arrivée de me demander Est-ce que les choses auraient été plus simples si j’avais été un garçon ? (en tant que fille, j’en ai bavé), je viens à te lire de me dire que si j’avais été un garçon et qui aime les garçons, hé bien ça n’aurait pas été simple, j’aurais sans doute été contraint de couper les ponts. Ni mon père ni ma mère n’aurait pu l’admettre, et en fait de lapsus ç’aurait sans doute été une pure et simple excommunication (ou pour eux le prétexte ultime pour s’entretuer ?).

    Ta mère se montre maladroite, mais au moins elle fait l’effort. C’est un peu comme qui a des parents racistes et tombe amoureux/euse de quelqu’un d’un sombre pédigré et qu’ils font l’effort de l’accepter mais que c’est plus fort qu’eux, ils laisseront toujours échapper une réflexion, ou une façon de parler, tellement en eux c’est ancré.

    Elle met aussi le doigt sur quelque chose d’encore bien pesant dans les mentalités : on ne devient vraiment adulte que lorsqu’on est marié. Ben oui mais sauf que.
    Qu’il est long le chemin pour faire évoluer les façons formatées de penser.

  • erf…
    Tout le chemin qu’il reste à parcourir encore. Comment faire changer la manière de voir l’amour à une personne? À sa famille? Son entourage? L’humanité? …

    J’ai un seau pour vider la mer.

    Aller, au travail.

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