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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

The Green Hornet

The Green Hornet

Quand on va voir un film de Michel Gondry, on pourrait s’attendre à un film avec sa patte bien connue, mais là ce n’est justement pas le cas. Donc il ne vaut mieux pas croire qu’il va s’agir d’une vision onirique traditionnelle du réalisateur. Malgré tout, les qualités formelles de mise en scène et de manière de filmer sont bien présentes, et sont une des grandes qualités du film. The Green Hornet est surtout l’adaptation du célèbre “Frelon Vert” (je ne comprends pas pourquoi on n’a pas droit à la VF sur ce coup, mais bon comme d’hab avec les titres de film), à la base une vieille émission radio, mais surtout la série télé des années 60 qui a révélé Bruce Lee (dans le rôle de Kato évidemment).

Le film est assez conforme à l’intrigue de la série, et on retrouve la genèse de ce duo de super-héros “anti-héros” très drôle et décalé. Que ce soit Seth Rogen en Green Hornet ou Jay Chou en Kato, ils sont vraiment bons et à fond dans leur rôle. Leur duo fait vraiment mouche avec des scènes entre eux deux et leurs fameuses engueulades très marrantes. Jay Chou incarne parfaitement le Kato hyper doué en arts martiaux, et son boulet ordinairement raciste et millionnaire Brit Reid. Ce dernier est le fils d’un magnat de la presse qui meut brutalement. Brit décide de reprendre le journal de son père, et en même temps il constate qu’il peut lutter contre la pègre qui gangrène sa ville tout en passant pour un super voyou doublé d’un super héros…

Si le film est plutôt bien rythmé et bénéficie de chouettes cascades et effets spéciaux (mais sans en faire “trop”, en étant très naturels et bien intégrés à l’action), et que la 3D elle ne sert encore vraiment à rien du tout, il souffre d’une comparaison avec d’autres sortis peu avant. En effet, on est dans l’histoire de super héros décalée et plutôt cocasse, mais ce n’est pas du tout au niveau d’acidité et d’ironie d’un “Kick Ass”, et ni de l’originalité et de la richesse graphique d’un “Scott Pilgrim“. On a pourtant une Cameron Diaz assez pimpante et en forme, et un méchant aussi horrible et cruel que bourrelé d’humour noir (Christoph Waltz).

Cela se regarde avec plaisir, mais ça manque de peps et de piment, on s’emmerde un chouïa même parfois, et l’histoire peine à vraiment décoller ou passionner les foules. Malgré tout esthétiquement, cela tient largement la route, et le film est loin d’être raté. Il m’a un peu fait penser au “Drôle de dames” de 2000 avec la même Cameron Diaz. Un petit côté décalé et esthétique, un scénario marrant et qui tient par deux fils, quelques comédiens et de bonnes chorés ou bastons… Mais cela ne va pas beaucoup plus loin non plus !

Donc pas mal, mais sans plus… Certes un peu décevant pour un Gondry, mais sans être un navet non plus !!

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