MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

basilique Notre-Dame-du-Port - Clermont Ferrand

Montre-toi, Ô Astre Solaire !!!

Oui voilà quoi, moi qui voulait être certain d’avoir du beau temps en passant des vacances dans le sud, je suis un peu décontenancé. Ce n’est pas la cata non plus, mais on ne peut pas dire qu’on soit dans les standards du genre (évidemment pour des parisiens, on se contente de peu). Et pourtant ça avait assez bien commencé en arrivant sur Clermont-Ferrand avec une relative douceur et quelques éclaircies. Nous avons alors entamé notre road trip avec la basilique Notre-Dame-du-Port que nous savions faire partie du chemin de St-Jacques-de-Compostelle et aussi donc du patrimoine mondial de l’Unesco.

Le bâtiment est vraiment très beau et impressionnant, et particulièrement harmonieux dans ses lignes et volumes, avec de nombreuses parties extérieures finement sculptées. Il vaut vraiment le coup d’oeil et certainement la visite approfondie.

basilique Notre-Dame-du-Port - Clermont Ferrand

basilique Notre-Dame-du-Port - Clermont Ferrand

On a fait un petit tour dans le centre de Clermont-Ferrand avec quelques jolies vues du Puy-de-Dôme de quelques placettes charmantes, certaines ornées de fontaines assez anciennes et parfois originales. Mais le centre est vraiment marqué, comme souvent dans les grandes villes françaises, par la cathédrale que l’on voit de très loin, et qui impressionne par sa célèbre couleur noire caractéristique. Tout en pierre de Volvic, elle se dresse fièrement et offre quelques chouettes points de vue. La Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Clermont apparaît particulièrement belle et grandiloquente vu comme cela :

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont

On la voit aussi bien en long de la place de la Victoire (le toit paraît incurvé, c’est parce que j’ai panoramisé avec Autostitch).

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont

Nous sommes partis le lendemain pour le Puy-de-Dôme et une balade dans le Parc Naturel Régional des volcans d’Auvergne. Quand on commence à grimper la montagne, on peut se retourner et constater que la cathédrale continue de marquer son empreinte sur la ville en dessous…

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont

Il faisait beau à notre arrivée à Clermont mais la météo et la couleur du ciel ne mentaient pas, et nous nous préparions à un climat bien pourri. Ce fut confirmé à notre arrivée au Puy-de-Dôme plongé dans la purée de pois et un crachotement bien désagréable. Une vraie ambiance d’un bon épisode de X-Files, mais pas exactement ce qu’on attendait de la fin juillet. Huhuhu.

Arrivée au Puy-de-Dôme

Qu’à cela ne tienne, on a tracé, tant pis pour les volcans. Ce sera sans doute pour une fois prochaine, car à chaque fois qu’on passe dans le coin, on se dit que c’est vraiment une région incroyablement belle. On a regardé la carte de la météo, et on s’est dit qu’on allait prendre une journée d’avance sur notre programme et aller au plus vite où on pouvait espérer un peu plus de beau temps. Pas évident alors que la pluie semble honorer de sa présence une bonne partie du sud de la France !

Je voulais voir le viaduc de Millau dont la merveille technologique me stupéfie depuis qu’il a été élevé ainsi, mais que je n’avais jamais vu de mes yeux. Rhaaaa, malgré le temps de chiotte, j’ai adoré ça !! Dire que ce truc est à 270 mètres de hauteur et qu’il a été construit en trois ans seulement, c’est fou !! En outre, je trouve que l’ouvrage est magnifique et qu’il ne dénature pas du tout le coin. Bon ne vous inquiétez pas hein, je n’ai pas mis un filtre vintage sur la photo, et ce n’est pas la Toussaint. Hé hé.

Viaduc de Millau

Bref, on est arrivé quelques heures plus tard à Nîmes, et avec un temps à peu près correct. Ensuite, ça s’est gâté, mais on profite des quelques accalmies pour aller visiter des trucs à droite et à gauche. Pour Nîmes, on a commencé avec les Arènes et la célèbre Maison Carrée. Les arènes restent un truc de dingue surtout quand on réalise qu’elles sont toujours parfaitement utilisées aujourd’hui, malgré une taille qui impressionne beaucoup moins que le Colisée de Rome (évidemment).

Arènes de Nîmes

La Maison Carrée est apparemment un des rares temples romains aussi bien conservés, et c’est vrai que c’est surprenant de voir un bâtiment de ce type aussi rutilant en apparence. Tout cela fait imaginer une ville gallo-romaine immense couverte de monuments de ce genre.

Maison Carrée à Nîmes

Mais le summum c’est la Tour Magne au sein du Jardin de la Fontaine, où on trouve aussi quelques vestiges romains. Le jardin a justement été conçu au 18ème pour mettre en valeur ces découvertes antiques, et le mélange est drôlement réussi, donnant une jolie mixture entre ruines, omniprésence de l’eau avec un alignement et décorum très Le Nôtre.

Jardins de la Fontaine à Nîmes

Dans le jardin se trouve un temple de Diane (mais qui n’a archéologiquement rien à voir avec la déesse, c’est juste son nom) dont les ruines sont tout de même bien conservées (mieux que les pauvres arènes de Lutèce en tout cas) !!

Jardins de la Fontaine à Nîmes - temple de Diane

Et en haut du parc, en grimpant quelques escaliers, on arrive au sommet d’une colline avec le monument le plus ancien de la ville, la Tour Magne. Elle date d’avant la présence romaine, et a été utilisée comme base pour la construction d’une tour plus haute encore qui faisait partie de l’enceinte antique. De là-haut on peut voir toute la ville, apercevoir le haut des arènes, et se rendre compte de l’étendue de la ville antique, avec la fameuse via Domitia qui reliait l’Espagne à Rome par Nîmes.

Jardin de la Fontaine - Tour Magne (Nîmes)

Il y a aussi à Nîmes une intéressante cathédrale, Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes, qui juxtapose pas mal d’époques et de styles, avec une base romane des extensions et réfections gothiques, et globalement un côté un peu massif et château-fort assez marrant.

Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes

Détail frise Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes

On a passé une seule nuit à Nîmes, puisqu’ensuite on avait cinq nuits dans une chambre d’hôtes (gay !!!) à Vergèze (entre Montpellier et Nîmes). On a continué notre périple même si la pluie ne nous a pas épargné, malgré tout on commence à entrevoir le soleil. On a profité d’une journée qui commençait sous de mauvaises augures météorologiques pour visiter un truc “couvert” dont on avait entendu parler : la grotte des Demoiselles ! La visite vaut le détour avec une salle immense (100 m de long, 50 de large, et 60 de haut !!) justement surnommée la cathédrale qui présente des milliers de concrétions aliénesques extraordinaires.

Grotte des Demoiselles

Grotte des Demoiselles

Grotte des Demoiselles

Après un déluge hallucinant, une accalmie nous a donné du courage pour aller voir le cirque de Navacelles (enfin un des fameux Grands Sites de France !!!). Un lecteur m’avait aussi donné quelques conseils pour aller voir la résurgence de la rivière qui a creusé ce cirque et qui est devenue souterraine sur une partie de son cours, mais qu’on peut voir jaillir un peu plus loin avec grande force. La route est magnifique et aurait quelques airs des grands canyons de notre voyage dans le sud-ouest des USA d’il y a quelques années.

Sur la route de Navacelles

Le cirque en lui-même est très impressionnant avec les anciennes boucles de la rivière encore très apparentes puisque le village s’est loti au beau milieu de ce creux naturel. Mais manque de pot, le temps s’est souvert et on en a pas profité comme on en aurait voulu. Idem pour la résurgence de la Vis que l’on a dû abandonner parce qu’il pleuvait trop fortement.

Vue du cirque de Navacelles

Hier, on a eu une belle journée, sans flotte (enfin !!), et on a passé l’après-midi à la plage (le cul à l’air à la plage de l’Espiguette connue pour son excellente fréquentation).

Plage de l'Espiguette

On a marché des plombes pour atteindre le côté pédé de la plage (naturiste), et les rumeurs étaient fondées quant au cruising éhonté qui a lieu dans les dunes et l’entrelacs d’arbustes qui se trouve juste derrière la langue de sable.

Plage de l'Espiguette - lieu de drague

C’était marrant on se serait cru aux Tuileries avec les têtes qui émergent de temps en temps, les sempiternels vieux qui traînent, des hétéros curieux et autres autochtones ou touristes en mal de sensations fortes. Enfin c’est surtout blindé de moustiques très très très gay friendly !!! Huhuhu.

Les publications voisines

Post navigation

Répondre à Méchant Chimiste Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: