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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Palimpsestes (Charles Stross)

Palimpsestes (Charles Stross)

Oh là là, j’ai eu du mal avec ce bouquin !!! Il commençait sur une excellente base avec une histoire qui ressemble à s’y méprendre à “La fin de l’Eternité” d’Isaac Asimov que j’ai déjà évoqué ici, et en même temps au bout de quelques pages j’ai trouvé que c’était trop proche et ça m’a presque embêté. Ensuite, le bouquin devient tellement complexe que le scénario d’Inception à côté, c’est un conte pour enfants…

Donc nous sommes dans un univers où pour préserver la pérennité de l’humanité, des agents de la Stase font de continuels voyages temporels, et, par le biais d’interventions, arrivent à manipuler plus ou moins le développement et le cheminement des civilisations. Ainsi on évite au maximum les périodes de guerre ou d’obscurantisme (là c’est très “Fondation”), mais toutes les occurrences connues de l’histoire sont compilées dans une immense bibliothèque à la “fin du temps”. Il arrive que des pans entiers de l’histoire soient ainsi effacés dans le cadre de ces manipulations, c’est ce qu’on appelle alors un “palimpseste” puisque c’est une nouvelle version de la réalité qui prendra place. Le héros du roman s’appelle Pierce, il est un de ces agents du temps, et on découvre rapidement qu’il est victime d’assassinats via des palimpsestes de plus en plus nombreux et insidieux. Il enquête sur ces événements et cherche à comprendre comment un petit fonctionnaire comme lui peut-il être si important à cette incommensurable échelle.

Le roman n’est pas très long, mais il m’a perdu à la moitié à peu près, et même si je suis assez fan et bon public de ces histoires et paradoxes temporels (j’adore ça), j’ai fini le bouquin dans l’ignorance la plus crasse de ce qui venait de se passer. D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi on voulait le tuer au final. En effet, les lignes temporelles et réalités alternatives se mêlent et s’entremêlent dans un pandémonium littéraire où je me suis égaré sans jamais retrouver mon chemin. En plus de cela, je n’ai pas trouvé en Charles Stross un superbe écrivain, et sa plume m’a plutôt laissé indifférent.

Ainsi malgré un éminent prix Hugo 2010 (ce qui est habituellement le gage d’un bon roman), je n’ai pas été emballé plus que cela (ce n’est pas mauvais non plus, juste pas mon truc au final)… Hu hu hu.

Palimpsestes (Charles Stross)

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  • Si c’était le premier Stross que tu lisais, il faut dire que le monsieur est bien barré, et que ses histoires sont souvent un peu capilotractées. Elles sont également très drôles et pleines de second degré. Je te conseil particulièrement The Atrocity Archive (Le Bureau des Atrocités), un truc totalement improbable à la croisée de Lovecraft, OSS 117 et pas mal d’autres choses encore. Et également, dans un genre beaucoup plus sérieux, Declare (Les Puissances de l’Invisible) de Tim Powers, un bouquin génial à la limite entre Lovecraft, une fois de plus, et John Le Carré, qu’on a souvent – et à tort – accusé Stross d’avoir plagié.

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