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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Big and Small au théâtre de la Ville

Big and Small au théâtre de la Ville

Quoi ?? Cate Blanchett au théâtre de la Ville dans un truc contemporain sooo arty et barré ? Je VEUX le voir, je VEUX y aller !!! Bon bah j’y étais…

Aïe…

Le type qui a écrit cela est une pointure, mais j’avais sans doute besoin d’une explication ou d’un peu de références avant de me pointer là, parce que j’ai été perdu des les premières secondes, et cela ne m’a plus jamais quitté. Pourtant Cate Blanchett est égale à elle-même, elle est brillante, lumineuse et radieuse. Elle joue merveilleusement bien, et on la sent capable de tout jouer, de véhiculer toutes les émotions et toutes les histoires, aussi sombres et biscornues soient-elles, que l’auteur a imaginé.

Mais le hic c’est que la pièce est incompréhensible, complètement décousue, au point que je ne comprenne même pas l’enchaînement d’une phrase et de la suivante (c’est dire). Et les scènes se succèdent pareillement… dans l’incompréhension la plus crasse. Oh ce que j’avais honte d’être comme ça, et évidemment j’ai piqué du nez rapidement (il était tard, on était fatigué). Les gens ont commencé à se lever et à se barrer en plus. Moi je voulais résister parce que je me disais bien que ça allait atterrir quelque part, qu’un schéma allait se dessiner… Mais non.

Il reste bien quelques émotions et sensations dans ces élucubrations d’une Cate Blanchett en pleine forme, assez drolatique même à certains moments, mais non vraiment pas assez pour m’accrocher, ou surtout pour transmettre une quelconque idée. Je me suis dit que décidément je manquais de culture (je le pense toujours), mais impossible de tenir le fil plus de 30 secondes à l’écoute de ce texte patchwork. Les autres comédiens sont plus des figurants ânnonant, et il doit bien y avoir un truc avec le décor (big and small c’est ça hein ?) mais je n’ai pas capté non plus.

A la fin du premier acte, on s’est regardé, on était trois à se concerter. Tous d’accord sur notre béotienne ignorance et sur la complète incompréhension de la pièce, mais surtout sur le non-plaisir que nous prenions, nous avons plié bagage. Donc on n’a même pas vu la suite et fin du spectacle. Désolé Cate, je ne te mérite pas. :-)

Big and Small au théâtre de la Ville

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  • Ben en fait je ne me souviens pas des détails, mais Lotte est un personnage un peu borderline, ce qui explique le côté décousu de la pièce :-p En gros elle s’est fait plaquer par son mari, ce qui va la faire dériver à la recherche de son amie d’enfance, à qui elle n’arrivera finalement à parler qu’à travers un interphone (très belle scène), pour se rendre compte qu’après 20 ans ben finalement la personne qu’elle croyait connaître a bien changé. Un peu plus tard Lotte squatte chez son frère et sa belle-famille un peu (beaucoup) barrée. A un moment Lotte est employée de bureau, elle occupe un poste de secrétaire mais ça ne marche pas bien longtemps. Je ne me souviens plus très bien comment ça finit, mais ce que j’en retiens c’est ce personnage un peu perdu, attachant, en léger décalage, voulant aimer toutes les créatures (all creatures big and small dit le poème), s’enthousiasmant pour un rien (Amazing!) et finalement en butte à l’incommunicabilité et à l’isolement (cf la dernière scène, dans une salle d’attente… métaphore un peu lourdingue de la mort ?). Des thèmes forts dans les années 70 (l’époque où la pièce a été écrite par un auteur allemand), et toujours d’actualité.

    Pas facile à suivre je te l’accorde, d’autant plus que la pièce est donnée en anglais avec des sur-titres et que le texte est finalement un peu space.

    Un bon résumé ici (finalement j’étais pas si loin du compte) :
    http://www.laparafe.fr/2012/03/big-and-small-de-botho-strauss-au-theatre-de-la-ville-amazing/

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