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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Keep the lights on

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Alors normalement c’est le genre de film pédé pour lequel je tombe bille en tête. Le film se passe à la fin des années 90 et dépeint quelques années de passion amoureuse dévorante et destructrice entre deux gars à New York. Si c’est pas un synopsis pour lequel je dois me rendre d’urgence au cinéma, alors je ne sais pas ce qu’il me faut. Hu hu hu. Outre cela, les critiques étaient plutôt excellentes, évoquant un sujet qui va au-delà de la sexualité et bla bla bla.

Aheum… Vous le devinez à ce que j’en raconte, j’ai été assez déçu. Pourtant l’histoire est bien amenée, les comédiens pas (trop) mauvais (mais un peu de temps en temps), et la mise en scène plutôt correcte. Mais il ne se passe RIEN dans ce film, il n’y a AUCUN scénario, et cette histoire d’amour vénéneuse patauge pendant 1h41 qui m’ont paru au moins deux fois plus. Vraiment on comprend très rapidement qui sont les protagonistes, et au bout de deux trois relations tendues et crises passionnelles, on saisit que les deux hommes s’aiment mais se détruisent en même temps. Eh bien, on apprendra rien d’autre, RIEN. Le film ne raconte rien, et donc se contente de montrer comme dans une émission de “Strip-Tease” qui serait mal montée, les deux gars en train de baiser dans tous les sens. (Alors là ok, y’a de la bite et tout, je trouve ça sympathique et je peux m’identifier, cool.) Mais tout de même, ça ne suffit pas à faire un bon film hein…

Et puis les scènes continuent à se suivre et à se ressembler, et les années passent, et ils baisent, ne baisent plus, s’aiment, s’aiment moins, se re-aiment etc. Et il y a cette scène étrange et terriblement triste où on ne comprend absolument rien. L’un des deux gars (Zachary Booth, le fils de Patty Hewes) appelle l’autre dans un hôtel, et il se fait enculer sauvagement par un prostitué alors qu’il sombre dans la drogue… Aheum… Ok je veux bien, mais… pourquoi ? Si cela avait servi au récit ou à la psychologie du gars ou je ne sais quoi, mais là je n’ai pas capté l’allusion ou le rapport. Cela m’a paru aussi incongru dans l’histoire et l’enchaînement narratif, que dans le film en tant que moment de cinéma.

Bon bah ce n’était pas pour moi, trop bancal, pas d’histoire… Le contre “Weekend” selon moi.

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  • Arf, ça m’énerve tellement de pas pouvoir être à Paris pour voir ce genre de film qui sont diffusés que dans très peu de salles…

    Mais tu m’as refroidi, c’est dommage parce que le film me faisait vraiment envie… J’essayerai quand même de le trouver.

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