J’ai toujours été fasciné par la signification des mots (et surtout ceux qui véhiculent une kyrielle de notions et nuances), mais aussi la sémantique et la sémiotique (d’ailleurs ces mots sont magnifiques huhuhu, attention danger d’inception). Voilà quelques exemples de mots qui n’existent pas en français et qu’on devrait intégrer à notre vocabulaire pour l’enrichir encore.
Age-otori (japonais) : être moins beau en sortant de chez le coiffeur.
Bakku-shan (japonais) : une fille jolie seulement de dos.
Forelsket (norvégien) : l’euphorie quand on tombe pour la première fois amoureux.
Litost (tchèque) : le tourment provoqué par la vision soudaine de son propre malheur.
Nunchi (coréen) : l’art délicat d’écouter, de sentir l’humeur d’une autre personne et d’avoir la réaction appropriée.
Pena ajena (mexicain) : l’embarras ressenti devant l’humiliation de quelqu’un.
Pochemuchka (russe) : une personne qui pose trop de questions.
Sgriob (gaélique) : la brûlure de la lèvre supérieure provoquée par une gorgée de whisky.
Tingo (pascuan) : emprunter un à un les biens de son voisin jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien.
Waldeinsamkeit (allemand) : le sentiment de solitude en forêt.
Via Francbelge et Alex Wain.
Dans le même style j’aime beaucoup :
Schadenfreude (allemand) : “joie provoquée par le malheur d’autrui”
Découvert dans Avenue Q en ce qui me concerne :-)
Hé hé hé, exactement comme toi.
Il existe un livre merveilleux à ce sujet: “They have a word for it”, de Howard Rheingold, a lighthearted lexicon of untranslatable words and phrases. My (only) Holly Bible…
d’ailleurs, In Waldeseinsamkeit, c’est un beau lied de Brahms
Pochemuchka (russe) : pour le mieux prononcer, il vaudrait mieux le transcrire ainsi
” patchemouchka “.