Mais oui parce que ça commence comme d’habitude avec un week-end en Bretagne, à Clohars-Carnoët. Un petit tour pour un de ces couchers de soleil dont seul le Pouldu a le secret. L’automne n’est là que depuis quelques jours qu’il nous offre déjà sa lumière dorée, et ses ciels aux couleurs psychédéliques.
Le soleil est encore assez fort, et on obtient un très grand contraste avec les ombres des roches et même des vagues, ou des mouettes qui volent au ras de l’eau. Mais on perçoit déjà les coloris de l’automne, avec cette fraîcheur bleutée et ces larges bandes orangées qui s’étalent au fond. Le soleil ne se couche déjà plus complètement dans les terres, et semaine après semaine, il va de plus en plus se coucher dans l’océan, et au final directement derrière de calvaire et la petite maison du bout du monde.
Nous nous sommes également baladés à la pointe de Trévignon (à Tregunc) qui est à une quarantaine de minutes de là dans le Finistère. La plage est sublime et prend des airs caribéens lorsque le soleil fait des efforts.
Il y a un très photogénique bunker en plein milieu de la plage de la Baleine, et avec cette première atmosphère automnale, c’était très joli. Il faut qu’on revienne en hiver !!
Mais revenons à Clohars-Carnoët et mon spot fétiche, juste avant de faire le tout premier cliché du post, j’ai d’abord en réalité assisté à cela.
C’est con mais ces deux gars n’avaient pas l’air très gentil, et j’étais choqué par ce que je voyais. J’ai carrément eu peur… Impossible de préciser, mais je crois que j’aurais eu la même attitude que s’ils avaient arboré des croix gammées (et 1 point Godwin pour Monsieur Watoo !). C’est dire à quel point c’était un moment irrationnel, je le reconnais. Evidemment mon chéri n’a rien vu, et n’a pas compris quand j’ai voulu brièvement lui expliquer, avant que les deux gars arrivent sur nous. Je suis juste resté pétrifié, et les ai laissé passer en regardant ailleurs. J’étais saisi d’un mal-être assez insondable, encore une fois un sentiment aussi incohérent qu’irrationnel.
J’y repenserai souvent je crois. Je le crains.