J’ai utilisé ma première dérogation pour une heure de promenade à quelques pas de chez moi. Comme cela faisait un mois que je n’avais pas vu un arbre, je me suis dit que les galeries du Palais-Royal étaient peut-être ouvertes, même si le jardin est évidemment fermé comme tous les parcs parisiens depuis le début du confinement.
Les allées latérales étaient bien empruntables, et évidemment plutôt vide de monde, même si une poignée de personnes avaient eu la même idée que moi. Cela faisait du bien de voir un peu de nature, et ce vide n’est qu’un bel appel à la méditation et à la quiétude.
Habituellement avec un soleil pareil, il aurait été difficile de se frayer une place dans le parc, et encore plus de trouver un siège libre. Evidemment aujourd’hui, les pigeons règnent en maître sur un des plus jolis jardins de Paris.
J’aime bien ces clichés qui sont tout autant de “spyshots” à travers les fourrés et les arbres plantés.
De la même manière, on ne fait qu’apercevoir les célèbres colonnes de Buren, ou les sphérades de Pol Bury. Mais encore une fois, c’est un certain privilège d’expérimenter le jardin avec ce calme et ce beau temps, et cette absence de badauds.
On peut quand même imaginer pire comme lieu de promenade confinée… surtout quand ça donne l’occasion d’éviter les foules habituelles. Merci de nous partager ces beautés.
Oui, tu noteras que je ne me plains pas. :yes: