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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Et je goûterai tes lèvres à la saveur du premier café.

Laurent est amoureux, et il pond sur FB de sacrés jolis textes à *son* propos. Et comme c’est public, je vous en fais profiter. ^^

Ça fait des jours que je cherche cette odeur, celle du produit que tu mets dans tes cheveux.
J’ai appris avec le temps à essayer de ne plus te dire je t’aime de façon chronique. Que tu puisses enfin penser que je ne suis pas malade de toi.
J’ai cette douleur indescriptible dans le ventre. Une douleur qui quand j’écoute tes chansons et tes prières résonne comme des ondes sphériques. C’est donc ça l’amour. Un caillou qu’on jette dans l’estomac.
Je cours dans la ville, celle que tu aimes tant puisqu’elle est à ton image. Rapide, multiforme, grandiose, mystérieuse et emplie de tentation. Elle respire l’amour.
Tu es là. Partout. Même dans ces escaliers d’une ruelle, même dans cette avenue où le soleil m’écrase. Je te sens, je te cherche dans l’obscurité des lumières éblouissantes de la nuit.
Je porte mes lunettes de soleil que j’avais oublié, je renifle le boîtier qui a gardé l’odeur de ta chambre.
Ces pièces de ce puzzle si précieusement gardées dans cette boîte numérique que j’ouvre comme pour jamais t’oublier. Je les garde et les regarde soigneusement avec un amour grandissant qui réconforte dans ces moments d’absence.
Ça veut rien dire ou peut être que si justement. J’ouvrirai cette boite à la lueur du soleil qui traverse tes yeux le matin, et je goûterai tes lèvres à la saveur du premier café.

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