Sur une idée de la fée Kozlika, voilà Iwak (Inktober with a keyboard ). Un mois d’écriture sous contrainte à la manière de tous ces dessinateurs qui publient de chouettes dessins sur les Internets.
Comme souvent, ça a commencé par un doigt, et il me semblait que ça (se) passait plutôt bien. L’invitation à continuer le jeu de vilains n’était pas équivoque, donc deux puis trois, et là je me suis demandé si je n’étais pas en train de franchir un nouveau cap, une nouvelle frontière, une nouvelle découverte dans le délicieux, et parfois tortueux, chemin des joyeusetés sexuelles. A quatre doigts, avouons-le c’est déjà une main qui disparaît, laissant juste apparaître une timide paume. Mais que voulez-vous, ça glissait encore tellement facilement, et les gémissements n’étaient qu’un encouragement à plus de hardiesse manuelle, à plus de témérité digitale, à une pugnacité qui jusque là n’avait jamais connu pareil écrin. Je pris mon temps, et avec beaucoup de lubrifiant pour rendre le jeu de glissade encore plus glissant, c’est naturellement que ma main entière fut escamotée dans un merveilleux pays, plein de merveilles. Je me demandais quel plaisir je pouvais finalement retirer d’une telle activité, mais je ne me le suis pas demandé longtemps. Dans le plaisir donné qui donne un plaisir fou, dans la confiance réciproque, dans les frontières repoussées puis dépassées, au-delà des sensations et dans une unique communion, mais quel pied ! Cette pente glissante est un délicieux abus, à pratiquer avec modération et exaltation, avec stupre et luxure, avec doigté et opiniâtreté, jusqu’au bout des désirs.
PAUVRE TOTORO !! (Qui doit en voir des ces choses !!)
Alors là en l’occurrence, cette histoire date d’avant Totoro, mais elle est bien contemporaine de cette pauvre coccinelle que j’avais tatouée sur mon avant-bras.
Jeu de main, jeu de vilaine
Hi hi hi.
Dis donc, tu adoptes feu ma ligne éditoriale ?
(Que la ligne, hein, parce que moi, cette pratique, c’est pas possible, j’ai l’impression de vider une dinde et que ça m’émascule).
Oh tu sais c’est juste pour un article, mais disons que je ne me censure pas. Et comme toujours sur le blog, je vais au bout de mes idées, sans trop de mesure. Et puis je me dis que plus grand monde ne lit, même si je partage sur les réseaux. Huhuhu.
J’ai rougi.