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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Les gens qu’on aime : #9 quelqu’un qui n’a peur de rien

Dr. CaSo a lancé un défi : écrire un article par jour sur les gens qu’on aime. Et comme j’aime bien des gens, et que j’aime bien écrire, et que j’aime bien Dr. CaSo, je vais m’y coller.

Attila, c’était ce petit chat que mon frère a rapporté à ma maman. Cela faisait quelques mois déjà qu’elle avait perdu “chaton” (qui n’était plus chaton depuis une quinzaine d’années, mais on n’a jamais trouvé mieux ^^ ), et une copine de mon frangin a eu vent d’un chaton qui patientait chez un véto pour être adopté. Evidemment un petit kitler comme ça, comment résister ??

Car oui, c’était un vrai kitler, un chat qui ressemble à Hitler, mais qui reste un petit chat trop mignon d’amour. C’est juste que la moustache et la raie noire sur un chat blanc, bah c’est un peu “obvious”. Il était tout le temps en train d’attaquer, et de jouer, de se faire des films de dingues dans toute la maison. C’est assez naturellement que ma maman l’a baptisé Attila.

C’était aussi un monstre de câlins et de ronrons, qui passait son temps à ronfler sur mon frère. Et en grandissant, plus téméraire que jamais, c’est devenu un sirop de la rue. Et on se demandait si c’était parce qu’il était resté longtemps chez le véto à être caressé par des quidams, mais il était adorable avec tout le monde.

Tout le voisinage connaissait donc Attila, et en donnait régulièrement des nouvelles à ma maman. Il suffisait vraiment de l’appeler, et il arrivait pour se faire caresser. Il n’avait peur de rien, et arrivait en ronronnant comme un B-52. On ne sait pas si la raison de sa disparition, mais tout début juin j’ai reçu un message inquiet car le chat n’était pas rentré un soir, et c’était la toute première fois que ça arrivait. Il n’est jamais revenu. Ma mère et mon frangin ont placardé sa photo dans tout le quartier, et ont fait des rondes pour essayer de le retrouver, mais en vain. Ils ont fini par abandonné.

On ne saura jamais s’il s’est fait écraser, ou voler (mais ce serait vraiment étonnant vu sa réputation dans le quartier, et il était pucé, avec un collier et le numéro de ma maman), ou enfermer dans un garage (apparemment un voisin a dit à ma maman qu’il s’était laissé enfermer par erreur une journée entière en suivant le type)… Bref, c’est fini pour Attila le téméraire, et c’est très très triste. Je l’aimais bien mon petit kitler.

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