Dr. CaSo a lancé un défi : écrire un article par jour sur les gens qu’on aime. Et comme j’aime bien des gens, et que j’aime bien écrire, et que j’aime bien Dr. CaSo, je vais m’y coller.
Le blog m’a amené à rencontrer des gens, beaucoup de gens. Hu hu hu. C’est vraiment un des bonheurs de ce machin que vous lisez là. Et la complète sérendipité de nos errements sur le net ont amené Gilles à lire un entrefilet de la newsletter du Monde en 2005, qui conseillait la lecture d’un article de votre serviteur (âge d’or des blogs s’il en est, vous savez, c’était avant ).
Il a ensuite par curiosité cliqué sur la page d’accueil, et survolé les derniers articles. Et par le plus grand des hasards, le 4 novembre 2005, j’avais écrit un article sur le roman “Grandir” de Gilles Leroy. Il a alors laissé un commentaire, et c’est ainsi que j’ai commencé à interagir avec Gilles. Depuis nous avons échangé pas mal d’emails, et on s’est vu une poignée de fois sur Paris. D’ailleurs tiens, j’avais oublié, mais on s’est envoyé quelques emails au mois de mai pendant le confinement. Et la dernière fois que nous nous sommes vus, je lui ai filé un coup de main pour son site web, hu hu hu.
Pourquoi j’en parle ? Eh bien, parce que si je dois me creuser la tête pour trouver quelqu’un que j’aime bien et que j’admire, c’est à Gilles que je pense. Son écriture est tout ce que j’aime, en plus de nos accointances de banlieusards et de pédés bien sûr, et il a écrit un nombre de bouquins assez impressionnant, avec à chaque fois cette même qualité, ce même style qui me chavire. J’adore ses références à la culture américaine, son regard sur les garçons, sur les mamans, ses histoires sombres et passionnelles, ses anecdotes familiales tortueuses et torturées, ses amours toujours plus flamboyantes et épiques, et la nature généreuse et opulente qui guérit de tout. J’ai longtemps été féru de littérature américaine (traduite en français), et j’avais trouvé un auteur très proche de moi, et qui écrit comme j’aimerais écrire. Gilles a explosé en 2007, lorsqu’il a reçu le Prix Goncourt pour son merveilleux Alabama Song.
Mais je suis content de l’avoir connu avant. Hu hu hu.
Tu me donnes envie de le lire :)
Pour moi c’est indispensable évidemment. Mais c’est comme tout, les bouquins ça dépend aussi beaucoup de nos goûts propres.
Ben comme d hab, je suis impressionné. J ai relu à deux fois pour être sûr d avoir bien compris qui était ce Gilles ( évidemment je n avais pas lu le post original quand il est sorti). T es une star, Matoo! Et je vais lire Alabama song qui traîne quelques part dans mes étagères et que je n ai jamais lu!
Ah oui, lis-le, même si ce n’est pas dans mes préférés au final.