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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Les gens qu’on aime : #22 quelqu’un qu’on a aimé mais qui ne nous aimait pas en retour

Dr. CaSo a lancé un défi : écrire un article par jour sur les gens qu’on aime. Et comme j’aime bien des gens, et que j’aime bien écrire, et que j’aime bien Dr. CaSo, je vais m’y coller.

Là je pense à deux personnes en particulier. Pour les deux, on a été très bon potes, et même des amis selon moi. Et on s’est brouillé. Mais le truc avec moi, et c’est vraiment moi qui suis tordu je le reconnais, c’est que lorsque je considère qu’une personne est mon ami, il faut vraiment un acharnement de dingue pour que je change d’avis. Et je n’ai pas non plus besoin que cela soit réciproque, dans le sens où je n’ai aucune fierté, en amitié comme dans la vie. Je peux avouer mes torts, et je peux continuer à aimer qui ne m’aime plus.

Olivier c’était une sombre histoire de mec, et je n’ai pas bien encore compris comment et pourquoi (et je m’en fous). Et un jour, je me suis entendu dire que je n’étais plus “fréquentable”, une sorte de jugement moral très très étrange. Bah j’ai accepté la sentence irrévocable (hu hu hu), mais je n’ai pas tellement changé mon comportement envers lui. J’ai continué pendant quelques années, parce que ça a bien duré 6 ans je crois, à lui écrire dans le vide, et à réagir sur les réseaux sociaux. Et puis, nos cercles étant tout sauf disjoints, on a fini par se revoir. De l’eau avait coulé sous les ponts, et surtout les petits-amis avaient changé et rechangé. Je crois que je n’étais plus tellement moralement sur la sellette, loin de là. Mouahahahahah. Depuis on se croise, et on a même réussi à se voir quelques fois. Je l’aime toujours beaucoup, mais évidemment on n’a pas renoué complètement comme avant.

Nicolas c’est autre chose et ça m’avait vraiment attristé. On était très lié, mais il s’est fâché contre moi à cause d’une ire particulièrement exacerbée envers un ami, et j’ai essayé de le calmer. Il s’en est alors pris à moi avec une violence disproportionnée, et qui nous a tous fait peur. Ce fut une vraie rupture, et elle m’a vraiment énormément peiné. La mise à l’index a duré également des années, malgré ma loyauté continue et indéfectible. Mais c’est comme tout, je pense que le temps fait oublier les plus douloureux ostracismes. Comme avec Olivier, nous avons été petit à petit amenés à être ensemble en soirée, à se voir à certains événements, et puis il faut l’avouer, les réseaux sociaux ont aussi cette vertu de ne pas vous couper complètement de vos ex-amis. J’ai rapidement constaté que l’animosité avait fait place à une timide reconnaissance, et j’ai pris ce qu’il pouvait me donner. On en est toujours là, et j’attendrai le temps qu’il faudra pour que tout ça se réchauffe. Ou pas, on verra. Mais je n’arrive pas à ne plus l’aimer, c’est dingue ça.

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