Je suis arrivé une minute après le départ du train pour la gare Saint Lazare. Carrrrramba !!! Et puis rapidement : “Oh cool j’ai trente minutes à tuer !”. Dans cette jolie période du mois de mars et ses traditionnelles giboulées, c’est à dire qu’on est sous la flotte puis sous le soleil, alternativement, toutes les heures, il y a cette bonne nouvelle : le parc de Grouchy n’est qu’à 2 minutes à pieds de la gare d’Osny.
Tous les osnyssois le savent, il suffit de descendre les quelques marches d’un escalier en béton à la sortie du quai direction Gisors, il ne faut pas avoir peur de ce sinistre tunnel qui passe sous les voies de chemin de fer. Et on découvre alors la grille du parc du château de Grouchy, et à deux pas le bel étang qui est en haut de cet article.
La Viosne que j’aime tant passe aussi par là, avant de se diriger vers Pontoise et de rejoindre la fin de son cours dans l’Oise.
Il y a bien sûr des canards sur cet étang, mais aussi des oies et surtout des cormorans. Et vous ne le savez peut-être pas mais j’adore les cormorans. Déjà parce que ça vient du vieux français qui veut dire “corbeau de mer”, et que j’aime beaucoup les corvidés aussi. Mais surtout le fait qu’ils soient des pêcheurs super doués, et de fascinants plongeurs qui foncent à cent à l’heure dans la flotte pour choper la poiscaille. Et encore plus, quand ils sortent de l’eau, et qu’ils ressemblent à des espèces de chauve-souris avec leurs ailes étendues au vent pour les sécher. Car, contrairement à la plupart des oiseaux marins, leur plumage est parfaitement perméable ce qui leur confère cette vélocité et forme aérodynamique pour si bien plonger.
J’adore les regarder en Bretagne, et cela me rappelle aussi les cormorans de ma banlieue natale.
Mais là, j’ai également assisté, dans mes quelques minutes de balade avant de prendre mon train pour Paris, à un épisode tragique dans le Far West de l’étang du Parc de Grouchy. En effet, un ragondin tout mignon (si si) a piqué un quignon de pain aux canards. Ces derniers ont vaguement essayé de le récupérer, mais le ragondin c’est un peu la lionne de la Savane d’Osny. Donc ils se sont approchés, mais aucun n’a tenté le contact. Et le morceau de pain s’est rapidement réduit à peau de chagrin dans les pattes avant du ragondin, le grand prédateur de l’étang.
Ces photos sont très émouvantes et saisissantes de spontanéité avec plein de
coeurs tout en couleurs spécifiquement pour le petiot ragondin un brun voleur, les canards mes poteaux .
Sans oublier le si majestueux héron; ah que les animaux et la nature sont beaux lorsque nous prenons le temps de les observer de les écouter et de les respecter oh thanks Mattoo pur tes photos si belles qui me font tant rêver yep !!!
toujours voyager et ça c’est top yep !!!!