MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Iwak #18 – Lune

Sur une idée de la fée Kozlika en 2020, voilà Iwak (Inktober with a keyboard). Un mois d’écriture sous contrainte à la manière de tous ces dessinateurs qui publient de chouettes dessins sur les Internets. (#Blogtober ça fonctionne aussi.)

J’ai un truc avec la lune, mais je crois qu’on en a tous un, plus ou moins fantasque ou romanesque. J’ai en particulier un rapport particulier avec ce satellite depuis le 17 juillet 1992. C’est fou cette date précise hein ? Bah oui, c’est parce que ça correspond à la date de naissance de mon petit cousin, donc elle s’est très facilement gravée dans mon esprit et dans ma mémoire.

Ce soir là, j’étais alors en vacances en Corse en famille, elle était gibbeuse décroissante mais encore très “pleine”, on était 3 jours après la pleine lune. Alors il ne faut pas exagérer, ça je ne m’en souviens pas, mais j’ai regardé en ligne. Hu hu hu. Ce soir là, j’ai inventé en me promenant la nuit au bord de la plage une sorte de mantra lunaire. Un truc assez simple en latin, avec quatre mots distinct, et une phrase palindromique assez étourdissante à prononcer répétitivement. Je n’ai aucune idée de comment ça m’est venu, mais c’est arrivé. Et j’ai répété et répété ce mantra dans ma tête, en mirant la lune, et en marchant sur le sable.

Or ce soir-là est un soir spécial, une de ces soirées qui ont vu s’infléchir le cours d’une vie (moi dans l’emphase naaaaan), et j’ai toujours lié cela à la récitation de mon mantra secret à la lune. Je ne suis pas pour autant devenu sorcière ou animiste, mais ça m’a toujours amusé de douter et de me dire que même si ce n’était qu’un effet psychologique, la lune m’avait vraiment aidé ce soir là (sans même avoir à lui refiler mon premier-né).

Depuis donc 30 ans, je me récite régulièrement ce mantra lorsque je regarde seul la lune. C’est quand je me lève ces soirs de pleine lune où je ne dors pas, et où le calme nocturne n’est dérangé que par les ronflements inhumains de mon compagnon de vie (mouahahahaha). Parfois je l’oublie pendant une année ou deux, et puis je m’en souviens un soir où elle est là, et j’y suis confronté (en étant en couple, je ne suis que très peu seul, et en sa précieuse compagnie). Alors j’exécute en psalmodiant intérieurement ma petite prière. J’espère ainsi avoir repris contact, avoir repris le cycle, et peut-être avoir gagné un peu de lune dans ma vie.

Sinon ça, ça me fait hurler de rire, aussi.

  • Elle est touchante ta déclaration de grande tendresse à dame la lune.
    C’est un astre magique d’une grande étrangeté qui me fascine depuis toujours et puis elle représente aussi mon signe astral le cancer:) étant du 16 Juillet et ton petit cousin du 17 pas de la même année pourtant je viens
    d’un autre siècle de tous les siècles étant une vampiresse :)
    La lune est primordiale et d’une grande noblesse dans les légendes Amérindiennes si poétiques.
    Très très drôle la note humorisique sur le werewolf who is gay ; so the young fellow must be careful and to quickly run away from him to keep his bottom safe :)
    Matto please could you send me back the article on human’s crow i can not find it anymore thanks a lot !

  • Moi aussi j’ai un rapport particulier avec la lune, tout simplement parce que j’aime la nuit. J’étais gothique avant. La nuit et la magie ne faisaient qu’un pour moi. Maintenant je m’en suis un peu éloigné, mais la lune influence énormément les êtres vivants et notre psychologie. Tu as peut-être été vampire dans une autre vie :rire:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: 
 

Les publications voisines

Post navigation