David évoque la culture générale et ses lacunes, et il en parle d’une manière qui me plait beaucoup, et j’aurais aimé m’exprimer aussi bien à ce sujet.
Où est-ce que je veux en venir en racontant tout ça ? Je ne sais pas très bien, mais disons au moins (quitte à bousculer au passage quelques portes ouvertes) que l’idée de valoriser le fait d’avoir une « grande culture » a quelque chose d’assez malsain : au mieux c’est un critère de substitution pour la curiosité intellectuelle, mais pour ce qui est de la connaissance elle-même, nous avons tous accès à Wikipédia donc une culture générale virtuellement infinie — à la limite le critère plus pertinent à juger c’est plutôt de savoir si on est prêt à ouvrir Wikipédia et à en apprendre plus dès qu’on tombe sur un trou de sa culture déjà apprise.
Sur la relativité de la culture générale (David Madore)
Perso, j’ai plutôt l’impression que quand on a de la culture (disons : quelques références, quelques idées sur quelques origines et contextes) il vaut mieux le cacher. Tout ce que tu obtiens c’est un OK boomer.
Tout cela est devenu porteur de beaucoup de solitude.
Ah tiens, c’est marrant je n’ai pas le même son de cloche… Je dois trop fréquenter des gens qui me ressemblent.