MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Découvertes ligériennes

Si j’ai bien une lacune en connaissance de la Frôôôôônce, c’est clairement les châteaux de la Loire. A part Chambord à l’occasion d’un Noël il y a quelques années, je n’ai jamais visité ces châteaux, que ce soit avec mes (indignes) parents quand j’étais minot, ou par moi-même plus tard. Ce week-end, on a fait une petite escapade avec des amis, à la découverte de celui d’Amboise, du Clos Lucé et de Chenonceau un peu plus loin.

La vue panoramique du château d’Amboise depuis la Loire, et le côté perché, avec son histoire architecturale très élaborée, en font un choix plutôt sympa, et je n’ai pas été déçu. Mais on fait beaucoup de bruit à propos du Clos Lucé qui est à quelques pas, et qui est connu pour avoir été la résidence de Léonard de Vinci. Mais donc pour moi dorénavant, c’est le contraire, le Clos Lucé on peut vraiment s’en passer. J’ai bien aimé la bâtisse, mais muséographiquement c’est très pauvre et trop refait à neuf, on sent bien que c’est un lieu privé qui essaie de se la jouer, mais ça ne marche pas. Et le prétexte Léonard est vraiment peu convaincant, à part pour les maquettes de ses inventions qui vraiment sont pas mal du tout. On sent trop les ficelles qui consistent à en faire un “Léonard Land”, dans un lieu qui a perdu beaucoup de charme et “d’historicité”. Cela reste une architecture intéressante et un beau parc…

Mais la découverte du week-end c’est vraiment Chenonceau. Alors là je suis resté sur le cul devant tant de beauté, mais aussi un parcours très intéressant avec le bon dosage entre l’ameublement d’époque, les références historiques et la simple admiration formelle de l’endroit. C’est parfait, et parfaitement pédagogique à chaque étape, tout ce que j’aime.

Nan mais regardez cette merveille !!!

Le fait que le château soit aussi un pont sur le Cher lui donne évidemment un charme incroyable. J’ai lu que c’était une idée de Diane de Poitiers qui avait démarré cette idée pour construire des jardins de l’autre côté du pont, au bout d’une galerie ouverte. Et c’est Catherine de Médicis qui, à l’instar de son Ponte Vecchio florentin, a continué dans la couverture et un “pont habité”. Cela donne deux galeries immenses et impressionnantes qui devaient fournir de sacrés bons endroits pour faire la fête. ^^

C’était marrant de revenir aussi sur l’histoire entre les deux femmes que j’adore, comme j’adore le film éponyme de 1956 avec Lana Turner en Diane de Poitiers.

Et période de Noël oblige, en plus la décoration entière du château est teintée de l’esprit des fêtes, et c’est du plus bel effet, autant dans les cuisines ou les tables de fêtes, que dans la chapelle, ou la chambre gothique et lugubre de Louise de Lorraine (qu’on aime beaucoup, grande fille à pédé devant l’Éternel) qui a aussi marqué les lieux.

Le label UNESCO, il n’y a pas à dire ça force aussi à une certaine excellence dans la restauration des bâtiments, la présentation et l’accessibilité des espaces et même les supports pédagogiques, et là c’est une sacrée réussite.

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