MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Trilogie Cocteau / Philip Glass à la Cité de la Musique

J’étais content de réussir à dégoter des places pour ce spectacle. C’était vraiment très original (et réussi) d’avoir comme cela une sélection de morceaux tirés de trois opéras de Philip Glass adaptés de films de Cocteau, et interprétés en solo par deux pianos. Et les deux pianistes en question sont deux sœurs virtuoses qui ont montré là l’étendue immense de leur talent. Elles sont tout de même un peu flippantes à jouer les sœurs siamoises, mais si c’est leur kif. ^^

Come and play with us, Danny!

Ce n’est pas tout car la promesse était encore plus “intense” avec l’annonce d’une scénographie, et même d’un complément olfactif original par des diffusions de parfums spécialement concoctés pour l’occasion. Bon, et là le bât blesse…. La scénographie c’était ce lustre en néon qui fluctue de temps en temps, et passe d’un couleur froide à un peu plus chaleureuse (et en couleurs pour la dernière partie). Je m’attendais en effet à un truc un peu moins minimaliste, je l’avoue (bien entendu le minimalisme de la musique est utilisé comme justification). Et même si l’on faisait bien le lien avec la Belle et la Bête, je ne vois pas trop celui avec Orphée ou Les Enfants Terribles. si vraiment le truc (qui dans l’absolu est très bien) avait eu un vrai rôle pour souligner certains moments ou illustrer des passages, pourquoi pas. Mais là c’était juste un PNJ.

Et les parfums c’était trop anecdotique, avec encore une fois un accord de roses bien sentis (hu hu hu) pour La Belle et la Bête dont la fleur est un personnage en tant que tel. Mais le reste, bah ok j’ai lu le programme, mais c’est le genre de textes boursoufflé et emphatique qui fait peur, et là à raison.

Mais heureusement le cœur d’un tel concert c’est la musique, et la qualité était au rendez-vous. Je ne suis pas un grand fan d’Orphée ou de la Belle et la Bête de Glass, mais Les Enfants Terribles vraiment j’aime beaucoup. J’avais déjà vu l’opéra en entier il y a 15 ans, et l’entendre ainsi avec ce double piano fut un plaisir immense. Et donc ce dernier morceau a complètement remporté mon adhésion. Et je salue vraiment l’appropriation très enlevée et “passionnelle” que les interprètes ont parfois apporté à une musique à la base minimaliste, et pouvant aussi être jouée de manière un peu plate et sans âme. Au contraire, ce fut un moment très fort, à l’image de l’opéra lui-même, avec une énergie superbe et un hommage très cool à la partition de Glass.

Les publications voisines

Post navigation

  • Whaoou! juste Whaouu!! quelle chance!!
    moi aussi, j’adore “les enfants terribles” de Glass, jamais vu en scène par contre, mais entendu et réentendu!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: