MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Oooh James!!

Après ce post où on réalise le sexisme ordinaire sur une série de films bien proche de nous, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour tous les films qui ont bien mal vieilli avec un sexisme ordinaire (parmi d’autres discriminations parfaitement assumées) qui fleure bon le temps d’avant. Et dans ce domaine, on a tellement l’habitude des James Bond avec des scènes d’un machisme insupportable (Goldfinger en tête, même si c’est un des meilleurs selon moi).

De temps en temps, je rattrape certaines lacunes cinématographiques, et l’année dernière, ou celle d’avant, j’ai vu pour la première fois le seul James Bond avec George Lazenby : Au service secret de Sa Majesté. Le film date de 1969 et il est pas mal du tout parce qu’il reflète bien l’air du temps, et les changements subtils des sixties aux seventies. On a notamment un rôle de Diana Rigg qui est n’est pas spécialement une James Bond girl et absolument pas une potiche.

Mais comme en contraste à cela, j’ai été profondément choqué par une des scènes avec Moneypenny, où la célèbre secrétaire (Lois Maxwell pour les 14 premiers films entre 1962 et 1985) se prend carrément une main au cul. La saynète est hallucinante est surréaliste évidemment. Et le subtil changement de ton entre la réprimande qui vire immédiatement au badinage est incroyable. En 1969, c’était déjà un sacré geste anachronique, mais il faut croire que ça ne choquait vraiment pas. Tout de même, c’est fou !!!

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  • C’est qu’elle a presque l’air d’aimer ça, pour finir: elle accepte d’aller boire un verre avec ce malotru qui lui a mis la main aux fesses.
    A quand un avertissement, au début des films, pour indiquer qu’ils comprortent des scènes sexistes ?

    • Oui c’est clairement la position de toutes les filles qui “tombent sous le charme” de James. Pourtant vraiment le rôle de Diana Rigg dans le film était justement novateur par rapport aux rôles traditionnels des femmes dans les Bond.

      L’avertissement viendra peut-être mais ça ouvrira une boîte de Pandore je pense. Quels films, pourquoi, comment ? Pas une mince affaire en dehors de trucs aussi évidents. :gene:

  • Goldfinger, c’est incroyable. James Bond parvient à vaincre le méchant avec sa bite, littéralement ! Il séduit la cheffe des pilotes, la baise dans le foin et parvient à la retourner (dans plein de sens du terme). Résultat : elle trahit le méchant et remplace le poison qu’elle devait répandre par un gaz inoffensif.

    James Bond bat un méchant avec sa queue de mâle alpha ! Oui, oui, c’est bien ça !

  • Malheureusement, les choses n’évoluent pas vite, et même si les mains aux fesses ont plus ou moins disparu, les commentaires sexistes et blagues sexistes et publicités sexistes non :( Rien qu’à voir les habits/jouets pour les petites filles et les pubs pour la fête des mère, j’ai envie de vomir!

  • C’est rigolo, je trouve au contraire la scène plutôt en mode précurseur de la suite parce qu’elle ose exprimer le fait qu’il exagère alors que c’est son boss.
    En ce temps là, c’était courant et normal pour les hommes de faire ça, et non seulement ils ne voyaient pas le problème mais en plus ils pensaient que la dame serait flattée de leur petite attention (et limite pourrait mal le prendre s’ils ne le faisaient pas, l’interpréter comme de la froideur, l’indice d’une fâcherie ou d’un délaissement prochain).
    Et moi je suis rudement contente que les temps aient changé, même si c’est pas encore tout à fait ce qu’il faudrait.

    • Ah oui, j’imagine qu’on peut aussi avoir cette lecture ! En tout cas, le film en tant que tel, grâce à Diana Rigg, n’est pas exactement *aussi pire* que les autres sur le plan de la représentation des femmes. :huhuchat:

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