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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Rattrapage Livres (2013-2018)

Entre 2013 et 2018, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de “posts à faire” en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Les mots pour le dire (Marie Cardinal) (2013)

Sur le coup c’est difficile de dater quand j’ai lu tel ou tel bouquin lorsque ce n’était pas une sortie “fraîche”, et comme celui-ci date de 1975 c’est le cas. Mais comme je tiens cette liste dans l’ordre chronologique, c’est à peu près fiable, et là en l’occurrence j’avais posté une citation du bouquin en 2013 :

J’apprendrais beaucoup plus tard que l’esprit ne se présente pas comme ça à la porte du caché. Il ne suffit pas de vouloir pénétrer dans l’inconscient pour que la conscience y aille. L’esprit temporise, il fait des aller et retour, il atermoie, il hésite, il guette et, quand le moment est venu, il s’immobilise devant la porte comme un chien d’arrêt, il est paralysé. Il faut alors que le maître y aille lui-même et fasse lever le gibier.

J’avais beaucoup aimé ce bouquin qui m’avait marqué par la qualité de son écriture et par son aspect autobiographique. Et puis lire comme cela le récit d’une psychanalyse donne l’opportunité de réviser sa propre autoanalyse, ses qualités et ses défauts.

La théorie de l’information (Aurélien Bellanger) (2013)

C’était marrant d’avoir un bouquin aussi geek et intéressant sur le plan narratif, mais tant que ça sur le plan littéraire (le style est vaguement plat). Mais comme c’est inspiré de la vie de Xavier Niel, on y découvre de manière romanesque comment Pascal Ertanger fait fortune dans les services Minitel de cul, et devient le nerd milliardaire qu’on connaît. Le livre est assez drôle, très précis, fouillé et crédible d’un point de vue informatique, et assez bien senti sur la morale de l’histoire.

Pour en finir avec Eddy Bellegueule (Edouard Louis) (2014)

Celui-ci, je l’ai lu à sa sortie un peu comme “tout le monde1“, et j’en ai brièvement parlé dans un article consacré aux Eddy. Je recopie ce que j’en ai dit :

Comme j’ai délaissé ce blog depuis des années, je n’ai pas écrit d’article à l’époque de la sortie de “En finir avec Eddy Bellegueule”, alors que j’ai lu le bouquin avant qu’il ne défraie la chronique (c’était en juin 2014), et qu’il m’a extraordinairement marqué. Ce récit autofictionnel a été une claque pour beaucoup de gens qui se sont identifiés avec “Eddy”, que ce soit dans la description des épisodes homophobes de l’enfance ou dans la distance créée avec son milieu d’origine ipso facto. Je n’ai pas, comme j’ai beaucoup lu ensuite, décrié son changement de nom ou la manière dont il parle de ses parents, car on ne peut jamais satisfaire personne dans ce cas. Soit on apparaît péteux et pédant si on ne fait qu’évoquer son parcours (une expo, un film, un bouquin), soit on reste coi et on prend ça pour du mépris de classe. En plus, j’avais trouvé qu’il avait une chouette écriture (même si un peu trop académique et parfois précieuse), et il y avait cette verve fraîche. Sa narration était portée par ce qu’il me semblait être un vrai plaisir d’écrire et de se raconter. Donc malgré quelques maladresses, cela fonctionnait bien. Et ce titre incroyable évidemment (le nom d’Edouard Louis étant Eddy Bellegueule à l’état civil lors de sa naissance) !

Histoire de ma sexualité (Arthur Dreyfus) (2014)

C’est son troisième roman et je me souviens avoir plutôt bien aimé, même si ça ne m’a pas non plus changé la vie. Mais c’était assez bien écrit, un peu crument mais joliment, et c’était un récit libéré et sans doute émancipatoire pour beaucoup de jeunes gens. Donc c’est bien. ^^

Je te vois Reine des 4 parties du monde (Alexandra Lapierre) (2014)

Alors là, on est vraiment dans ma came de ouf !! C’est un roman historique, donc basé sur des vrais personnages aux charismes avérés, des intrigues vaguement réelles (réalistes en tout cas) et avec une trame romanesque très haute en couleur. Dans un genre proche, je suis tellement fan d’Avicenne par exemple ou encore des naufragés de l’île Tromelin ou de l’esclave Furcy. Là c’est l’histoire d’Isabel Barreto, une femme d’exception qui, à la fin du 16ème siècle, est devenue une exploratrice et une des premières amirales au monde. L’histoire est dingue et géniale, et on suit comment Isabel, d’abord en tant qu’épouse, va voyager et découvrir de nouvelles terres dans le Pacifique avec son mari. Et suite à la mort de ce dernier, elle va se retrouver en commandement de plusieurs expéditions. La fibre romanesque est exactement celle que j’aime, et donc je recommande chaudement.

La mort s’habille en crinoline (Jean-Christophe Duchon-Doris) (2014)

J’ai lu plusieurs romans de cet auteur, et pareil c’est un peu ma came. Ce sont des romans très référencés et avec un gros contexte historique. J’aime bien les polars historiques notamment, et quand en plus il y a une jolie langue du 18ème alors je craque. Là c’est plutôt 19ème, mais l’idée est la même, et j’ai beaucoup aimé autant le fond historique que l’histoire.

Le Coran (Malek Chebel) (2014)

J’en avais entendu parler dans une émission dont j’ai parlé ici. Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire le Coran, et c’était vraiment intéressant, et assez beau comme texte (plutôt poétique à beaucoup d’égards). Et j’aimais bien que le gars porte mon deuxième prénom. ^^

Smart : Enquête sur les Internets (Frédéric Martel) (2014)

J’aime beaucoup Frédéric Martel dont le rose et le noir est une de mes grandes références. Mais là, il faisait une vraie enquête sur les Internets dont je parle si souvent, et dont je suis un des nombreux “professionnels” (je l’ai été en tout cas), donc j’ai lu ça avec attention et une certaine attention critique. Eh bien, c’était un super bouquin qui expliquait des tas de phénomènes dans le monde entier, et vraiment un travail extraordinairement fouillé, illustré, expliqué et mis en perspective.

À moi seul bien des personnages (John Irving) (2014)

J’ai lu beaucoup de John Irving (mais il y a bien longtemps car je n’ai qu’un exemple dans le blog) dont j’aime autant l’écriture que l’inventivité et toujours l’originalité de ses héros. Celui-ci m’a bien plu aussi, mais je trouve qu’il a perdu un peu du feu sacré qui faisait ma passion passée pour l’auteur. Disons que c’est un peu mineur par rapport au reste, mais pour les fans ça reste indispensable.

Chronique d’Hiver (Paul Auster) (2014)

Pareil tiens, Paul Auster est dans mon panthéon, mais je n’ai pas lu tant de choses que cela récemment. Mais alors celui-ci est selon moi un livre majeur qui n’est pas vraiment un roman mais pas vraiment un biographie non plus. Il parle bien de lui, de son hiver (il est décédé depuis), et d’un certain bilan de son existence.

La vérité sur l’affaire Harry Québert (Joël Dicker) (2014)

Il fallait le lire celui-ci uniquement parce que tout le monde l’a lu et qu’il était considéré comme un page turner à l’américaine assez savoureux et bien fichu. C’est sans doute son écriture suisse-romande qui lui donne ces capacités !! Hu hu hu. Mais j’ai plutôt bien aimé, c’est clairement au-dessus d’un Musso ou d’un Levy, mais au-delà de l’intrigue en effet plutôt palpitante, l’écriture est un brin limitée.

Global Gay (Frédéric Martel) (2014)

Cette fois Martel est, selon moi, plus dans son domaine et c’est clairement un bouquin dans la lignée du rose et du noir. Comme d’habitude c’est irréprochable, hyper intelligent et documenté, et avec des opinions affutées et sagaces qui retiennent l’attention. Et donc sur cette thématique de “tout ce qui est gay” dans le monde entier, les pistes d’émancipation de certains pays, jusqu’à l’organisation globale en lobbies ou encore le statut du mariage, on apprend des tas de choses. Intéressant à relire peut-être 10 ans plus tard tiens ! ^^

Le monde selon Billy Boy (Gilles Leroy) (2015)

Bon alors, lui je l’ai beaucoup lu et c’est dans le blog, et j’ai absolument adoré ce roman. J’ai retrouvé avec un grand plaisir des personnages qu’on connaissait déjà plus ou moins dans l’univers de Gilles Leroy, et ses gimmicks qui me plaisent tant qui mêle banlieue, homosexualité et une langue virtuose.

Vivre vite (Philippe Besson) (2015)

J’en ai lu beaucoup aussi, mais il y a vraiment à boire et à manger selon moi. Là j’ai bien aimé car c’était une approche différente puisque le roman a pour héros James Dean, sans doute un peu fantasmé et sublimé par l’auteur, et il y a cet intérêt d’une vie qui est déjà une certaine intrigue passionnelle en soi. J’ai bien aimé, même si c’était peut-être un peu “facile”.

La pyramide de glace (Jean-François Parot) (2015)

Je trouve mon cher Jean-François Parot, qui est malheureusement décédé aujourd’hui, et dont j’ai lu l’intégralité des “Nicolas Le Floch“. Eh bien celui-ci est également très bien !

Peine perdue (Olivier Adam) (2015)

Lui c’est un peu comme Gilles Leroy, je les suis et je sais qu’ils ne me décevront jamais après autant de succès. Le roman est incroyable et dresse une impressionnante galerie de portaits de gens très modeste avec un petit côté Ken Loach très assumé. Et son écriture qui vient rajouter la juste acrimonie, le témoignage vrai et authentique, et la peinture de ces caractères qui ne peuvent être mieux décrits et compris.

Des milliards de tapis de cheveux (Andreas Eschbach) (2015)

Ah voilà un très bon bouquin de SF qui est un des classiques du genre. J’ai vraiment adoré cela. C’est un bouquin qui se compose de nouvelles cohérentes, un peu comme un de mes bouquins fétiches Demain les chiens, et qui font découvrir une grande histoire, un peu comme si c’était une collection de textes antiques qui racontent une histoire par bribes, mêlant faits, fables et sublimations. Là c’est un empire galactique qui demande à ses vassaux des tapis de cheveux en guise de tribut, et c’est une histoire dingue et géniale !!!

Anna Madrigal (Armistead Maupin) (2015)

Pour un fan des chroniques de SF, il faut lire tout ce qu’écrit Armistead, je m’exécute donc. C’est un petit plaisir coupable, mais celui-ci en plus était pas mal du tout, et renouait bien avec l’histoire mais resitué dans un aujourd’hui bien différent des années 80.

Une histoire de la violence (Édouard Louis) (2016)

Je vous remets aussi ce que j’en avais dit dans un article à propos de lui et Eddy de Pretto :

Seulement, il y a eu ensuite un second roman (je n’ai pas encore lu le troisième), et là grosse grosse déception. “Histoire de la Violence” est également un récit biographique, mais j’ai eu l’impression qu’il n’était pas écrit par la même personne. C’était vraiment selon moi très très mal écrit, et parfois carrément bâclé. En plus le truc est raconté à la va-vite, comme s’il était en retard pour livrer un manuscrit et qu’il avait fallu finir ça à l’emporte-pièce. Et le fond… On y lit le récit de son agression et viol par un garçon un peu space, et c’est un embrouillamini de sociologie de bas étage (avec sans doute de bonnes intentions mais qui confinent là souvent à un racisme ordinaire très malvenu), de maladresses dans l’exposition des rapports humains et de dialogues surréalistes. Bon bah oui ça ne fonctionne pas, mais pas du tout. Pourtant j’ai aussi lu pas mal de critiques élogieuses, et en majorité sans doute. (Tant mieux pour lui.)

Mais le plus gênant, c’est à présent son statut un peu étrange, et sur le coup vraiment pédant, d’intellectuel bourdieusien qu’on invite à faire telle ou telle apparition ou participation avec des journaux. Et encore plus zarbe, ce trio avec Didier Eribon et Geoffroy de Lagasnerie qui les fait apparaître comme de vrais imposteurs. A la base, j’étais pourtant bien dans la cible (bobo pédé parisien, banlieusard de naissance, de gauche), mais plus ça va et plus je me méfie. Même ses déclarations ultra-gauche me paraissent insincères, et je ne sais pas comment prendre ce dernier bouquin. Bref, je suis un peu paumé avec ce type, pour qui j’ai eu pendant quelques mois un vrai coup de foudre littéraire, et c’est drôlement dommage (pour moi ^^). Je garde tout de même ce bon souvenir du premier livre, et de toute la résonance que cela a pu provoquer chez moi. (Et je lirai le 3ème bouquin pour me faire une idée, et peut-être changer d’avis ! J’espère même secrètement.)

Richie (Raphaelle Bacqué) (2016)

J’ai lu ce bouquin par pur voyeurisme pour savoir, comme beaucoup de mes collègues, ce qu’on pouvait y lire sur le patron, mais surtout pour en savoir plus sur ce Richie qui est si fascinant (énervant et passionnant à la fois). Pas de regret, au-delà des potins, c’est un ouvrage très documenté d’une journaliste dotée d’une jolie plume efficace.

Les Mauvais Anges (Eric Jourdan) (2016)

C’est bien mon genre de roman ça tiens ! Censuré en 1955 et édité en 1984, c’est l’histoire d’amour et de cul de deux mecs. Bon, ça n’est pas une grande littérature, mais un témoignage important et intéressant d’une époque. O tempora, o mores.

L’inconnu du Pont Notre Dame (Jean-François Parot) (2016)

Rebelote, un autre Nicolas le Floch. Très bien aussi !! (Je ne m’en suis jamais lassé, malgré le côté assez répétitif, mais le fond historique évolue et c’est génialement écrit et documenté.)

Ouragan (Laurent Gaudé) (2016)

J’avais lu quelques bouquins qui m’avaient vraiment convaincu de la plume du gars, et celui-ci est vraiment très bien troussé et senti. Le roman est un chassé-croisé de récits, d’expériences et de personnages pendant l’ouragan Katrina en Louisiane, et c’est aussi prenant qu’intéressant, et impressionnant de virtuosité écrite. Quel auteur !

L’espion et l’enfant (Ian Brossat) (2016)

Quelle heureuse surprise que ce roman d’un homme politique que j’aime beaucoup, et dont j’étais curieux de découvrir le talent de conteur. Car c’est vraiment écrit comme un roman mais avec une veine parfaitement biographique puisque l’espion est son grand-père, et lui-même l’enfant du titre. J’ai vraiment énormément aimé cet ouvrage qui fait découvrir ce pan très privé de la vie de Brossat, et qui contient une vraie fibre romanesque et de chouettes sentiments familiaux.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Harper Lee) (2016)

Ah oui, là c’est vraiment du rattrapage. Mais c’était une lacune que je devais bien combler un jour. Et je comprends pourquoi ce roman est une véritable pierre angulaire de la littérature américaine, avec notamment un prix Pulitzer 1961. On peut encore le lire aujourd’hui avec un souffle de modernité inouï, un style qui n’a pas pris une ride, et une histoire tellement universelle qu’elle pourrait bien se jouer ces jours-ci. Pas mal du tout. ^^

Sunset Park (Paul Auster) (2016)

Ce n’est pas un “grand” Paul Auster, mais j’ai aimé y retrouver sa plume et ses gimmicks. Il y a également un rythme et une prosodie qui m’ont toujours plu, et que j’ai retrouvé avec bonheur.

Le roman du mariage (Jeffrey Eugenides) (2016)

J’avais adoré son roman phare Middlesex, et celui-ci est également très plaisant. Il y a un vrai plaisir de lecture avec ce style très enlevé et agréable, et un humour vraiment grinçant parfois qui me touche.

Constellation (Adrien Bosc) (2016)

Un premier roman qui se retrouve avec le Grand prix du roman de l’Académie française et qui évoque l’avion Lockheed Constellation du vol Paris-New-York Air France qui s’est écrasé le 27 octobre 1949 sur le Pico da Vara, une montagne de l’île São Miguel, dans l’archipel des Açores, avec 48 passagers et membres de l’équipage de l’avion, dont Marcel Cerdan et la violoniste Ginette Neveu2. Bah ça m’avait intrigué. Et en effet, c’était pas mal du tout, même si je n’ai pas été emporté par son style. Mais tout de même, le roman à partir d’une anecdote fonctionne très bien.

Recueil de nouvelles de SF de l’Institut Kervegan : Un bouleversement majeur à venir dans le monde du travail (2016)

C’est un tout petit truc que j’avais eu gratuitement, mais ça m’avait beaucoup plu ce recueil avec des textes de SF très variés (un peu à boire et à manger, je l’avoue). Quelques nouvelles avaient beaucoup de potentiel, et la SF me nourrit toujours très positivement l’imaginaire (bon parfois ça nourrit aussi ma dépression existentielle mais c’est une autre histoire ^^ ).

La septième fonction du langage (Laurent Binet) (2017)

Oh ce que j’ai aimé ce livre alors !! Très bien écrit, et surtout un mélange très savoureux entre fiction et vrais personnages, avec notamment Roland Barthes en protagoniste principal juste avant sa mort. Ce dernier ayant poussé très avant ses recherches sur le langage, et ayant découvert cette septième fonction du langage3 qui serait un outil offrant un pouvoir de conviction total sur son utilisateur. Et voilà que Mitterrand gagne les élections, alors que c’était le dernier à avoir déjeuné avec Barthes… Et on y découvre que Barthes aurait en réalité été assassiné dans un immense complot visant à acquérir de secret incroyable. On croise dans ce roman toute l’intelligentsia des années 80 avec Sollers, BH Lévy, Umberto Eco, Foucault et bien d’autres. Cette sorte d’uchronie est assez jouissive de par ses références et la finesse de ses propos, en plus de proposer une action très soutenue. Cela ferait un très bon film !

Venez, vous dont l’oeil étincelle (Jean-Christophe Duchon-Doris) (2017)

Encore un de ces romans historiques que j’aime beaucoup, et là encore de Jean-Christophe Duchon-Doris, dont la plume est très agréable et alerte. J’aime beaucoup aussi le fait d’avoir avec ses bouquins des explorations de périodes et de personnages historiques très différents, là nous sommes en l’an 736 dans le sud de la France, donc juste après Charles Martel à Poitiers, et c’est un croisement assez drôle entre la fin de l’Antiquité (le personnage principal est un “Patrice” de Marseille), les Francs qui s’imposent depuis le nord, et les Sarrasins qui conquièrent depuis le sud.

Arrête avec​ tes mensonges (Philippe Besson) (2017)

Le livre a eu un grand succès, et il est à la fois dans la veine des bouquins de Besson, ni plus ni moins. Mais il a ce truc en plus très important c’est qu’il est autobiographique tout en étant un roman. On sent l’écriture quasi passionnelle de l’auteur à certain moment, et son style est vraiment porté par une quête de vérité, et une belle authenticité dans les rapports humains qui y sont figurés. Ce supplément d’âme en fait un très bon roman au final.

Avant les hommes (Nina Bouraoui) (2018)

J’en avais parlé plus de dix ans avant, j’ai mis du temps mais je l’ai lu. ^^

  1. Tout le monde gay en tout cas. ^^ ↩︎
  2. Pompé sur la page Wikipédia du type. ↩︎
  3. Ces fonctions sont basées sur le célèbre schéma de Jakobson que j’aime tant. ↩︎

Les publications voisines

Post navigation

  • J’ai lu Harry Québert comme tout le monde et en garde peu de souvenirs. Le Nicolas Parot est dans ma bibliothèque (donc lu aussi, les livres à lire n’étant pas vraiment rangés). J’ai découvert l’Oiseau moqueur en roman graphique cet été. Et c’est tout. Il faut dire qu’entre 2013 et 2018, mes enfants étaient encore petits, ce qui limite le temps libre. Mais il y a des idées à piocher, dans ta liste.

    • Ce qui me désespère c’est plutôt que ma liste de lecture s’épuise comme peau de chagrin depuis ce temps-là, j’en suis à lire un ou deux romans par an. Vraiment ça m’attriste alors que j’y prenais tant de plaisir, mais je suis intoxiqué par mon téléphone et les séries télé… :merde:

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