Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.
Quand Pachamama prend le soleil dans ses bras, s’ouvre la Cité d’Or de Tseila !
Les Mystérieuses Cités d’Or ont véritablement forgé en moi une vraie fascination pour les civilisations précolombiennes, et si on ajoute le côté Indiana Jones des mécanismes en pierre et solaires de ouf, ou le côté geek antique de Tao et ses racines de l’Empire de Mu, ou encore Zia et la lecture des quipus, on a vraiment tout ce qu’il faut pour faire un dessin animé génialissime (qui n’a presque pas pris une ride).
Et ce moment là, alors qu’on a déjà eu un bateau dingue avec un panneau solaire qui active des centaines de rames, avec ce rai de soleil qui touche la déesse, et lorsque les médaillons sont posé sur sa poitrine, on voit alors les portes s’ouvrir !!! Ouuuuuuuuh, je me rappelle comme si c’était aujourd’hui à quel point on était totalement ému par tout ça. Et un épisode plus tard, c’est carrément au tour du Grand Condor de faire son envol.
Et tout ça, grâce au soleil, grâce à Inti, et grâce à Esteban : le fil du Soleil.
Je vous dis pas comment je vais être dingue le jour où je vais à Machu Picchu, ou Palenque, Chichén Itzá, Tulum ou Uxmal !!!
Dites-vous qu’il y a des fans qui ont même conjecturé l’emplacement des lieux (fictifs mais en effet inspirés par l’archéologie) cités dans le dessin animé, et tenté de reconstitué l’immense voyage des protagonistes.
Ce dessin animé est vraiment particulier pour moi. Autant j’ai adoré la première partie, que j’ai détesté la seconde avec l’arrivée des Olmèques… Autant tout ce qui précédait me semblait crédible (alors que bon, voilà quoi…), que ces olmèques tout moches et méchants, non non, ça ne tenait plus debout… et donc, je crois que je n’ai jamais vu la fin…
Oh mais je comprends, j’ai ressenti la même chose !! La fin est relou car le truc n’est plus du tout “crédible”, je crois que c’est très japonais sur la fin en réalité. Mais l’histoire reste cool, et l’ouverture des vrais cités, c’est quelque chose. Et puis Esteban retrouve son papaaaaa !!!!
Aaaaah ahah ahah, Esteban, Zia, Tao les Cités d’Or… J’ai adoré aussi. Et puis il y avait la partie documentaire, à la fin de chaque épisode. On ne prenait pas les enfants pour des crétins, à cette époque.
Et avec la voix incroyable de Jean Topart !!!
J’ai bien aimé les Cités d’or, même si elles ont marqué mon passage de l’enfance à l’adolescence… avec pour résultat que je n’en ai jamais vraiment vu la fin. Je me souviens encore de cette journée où je voulais regarder un épisode mais que mon père avait besoin de moi pour une quelconque tâche… Ce fut ma dernière matinée de fin de semaine passée à regarder les dessins animés. Aujourd’hui, je trouverais probablement difficile à regarder une série qui présente essentiellement une vision européenne et folklorisante des peuples autochtones.
On est évidemment d’accord avec la vision colonialiste assez terrible, même si Tao et Zia sont des vrais héros au final, et pas tant des “side-kicks” que ça (Esteban c’est le blanc idiot mais courageux et malin à la Ulysse, Tao l’ingénieur, technicien et inventeur, et Zia sachante des coutumes qui fait le lien entre les hommes). Mais c’est assez ouf de voir qu’Esteban est bien le “sauveur blanc qui donne du courage au indigènes veules”, même si au moins les conquistadors n’ont pas été figurés comme des apporteurs de civilisation.
Ce n’est donc pas le pire du genre.